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Les racines familiales d'Albert Camus

Par Anonyme

Albert Camus, dont nous commémorons le centenaire de sa naissance ce 7 novembre2013, bénéficie d'une très belle généalogie sur le site GeneaStar, déposée en ligne par François Barby. En voici une simple synthèse.

Les Camus d’Albert sont d’origine briarde. Leur plus ancien ancêtre connu, François Camus, né vers 1635 et époux de Marguerite Bordier, serait né à Mouroux, tout en étant établi comme fermier dans la paroisse voisine de Pommeuse, à deux pas de Coulommiers. C’est son petit-fils, Claude François, qui avait été le premier à quitter l’univers ancestral. Devenu boulanger, il était parti à Villeneuve-le-Roi, à quelques kilomètres vers l’ouest, en direction de Paris. C’est là qu’il se mariera, en 1742, et verra naître ses enfants, dont un fils, Germain, qui deviendra garçon cuisinier et se mariera en 1785 à Bordeaux, où lui naîtra l’année suivante une fille, Thérèse.

Car la filiation passe en effet par un enfant naturel, Claude Camus, le fils de cette Thérèse, né en 1809 à Bordeaux, qui se mariera en 1839 à Marseille et qui partira tenter sa chance en Algérie, avec femme et enfants, sous le second Empire. Il en en effet retrouvé dès 1861 à Ouled Fayet, localité située à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest d’Alger, où il mourra comme ferblantier, en 1865. Son fils y sera à la fois forgeron et colon et son petit-fils, qui sera caviste à Alger et mourra des suites de ses blessures, à l’âge de 29 ans, en 1914, sera le père d’Albert.

Du fait des pérégrinations de ses ancêtres, l’écrivain aura des racines très dispersées :

  • sa mère, née SINTES, était issue de familles venues des îles Baléares ;

  • sa grand-mère paternelle, née CORMERY, avait pour grand-père un tourangeau venu comme zouave en Algérie (racines à Neuillé-Pont-Pierre, en Indre-et-Loire), marié à une DUMONT, quant à elle Ardéchoise (Silhac), et avait pour mère une LÉONARD, fille d’un Lorrain venu s’établir comme aubergiste à Douéra (d’où des racines en Moselle, à Florange, mais aussi à Elange, Hettange, Volmerange, Boust….) ;

  • par l’étape marseillaise, une arrière grand-mère, Thérèse BELEOUD, née à Marseille, envoie à Allauch (BELEOU, ROUX, BLANC), dans le Vaucluse (Valréas : ROSTAND…, ; Rivenchères : TIBAUD), tout en donnant les vieilles souches marseillaises (GRANIER, MOURARD, CAILLOL, ROUBAUD… , sans oublier les incontournables CAMOIN) ;

  • l’étape bordelaise donne une aïeule née à Saint-Seurin (33), avec des ancêtres à Soulignac (33) mais aussi un père venu d’Orléans et un grand-père (GARCIN) originaire de Lyon ;

  • et enfin des racines à Villeneuve-le-Roi et en Brie, qui bouclent donc cette boucle généalogique.

On notera que par les CAMOIN, récemment évoqués à propos des candidats socialistes marseillais, Albert Camus cousine de loin non seulement avec Jean-Claude Gaudin, mais encore avec Cézanne, le flutiste Jean-Pierre Rampal, l’acteur Rellys et d’autres encore… (Davantage d'informations sur les CAMOIN sur GeneaStar), ainsi que, pour descendre des Sardou, avec le chanteur Michel et son père Fernand.

Commentaires

1 commentaire
  • Portrait de MANHOULI

    Merci à l'auteur de ce papier. Bravo à Albert CAMUS qui a défié avec succès les lois de la pesanteur. J'espère que ses enfants jean et Catherine ont eu la sagesse d'avoir accepté cette panthéonisation. Leur PERE mérite cet HONNEUR.

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