Des archives de Ravensbrück disponibles en ligne
Des archives concernant Ravensbrück ont été mises en ligne par l'Université suédoise de Lund sur le site Witnessing genocide. Il s'agit d'interviews, de listes de transport, de listes d'arrivants, de photographies, de dessins, de cahiers de poésie, de cahiers personnels, de matériel didactique, de journaux de travail et de notes d'une ancienne prisonnière, Helena Dziedzicka.
Parmi les prisonniers de ce camp de concentration se trouvaient aussi des Français, comme Charlotte Élisa Leprince (née Nollevaux), victime de la rafle de Loches (37) en juillet 1944, gazée à Ravensbrück en février 1945. C'est l'arrière grand-mère de Laurent Monpouet, le généalogiste qui signale l'existence de ce site sur son blog GenealogiePratique.fr.
Ces documents ont été numérisés dans leur intégralité et aussi décrits dans des inventaires. Les témoignages, tous écrits en polonais, sont en cours de traduction en anglais et sont ajoutés au fur et à mesure. Pourquoi la Suède ? Parce qu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, environ 20.000 survivants des camps de concentration nazis ont été évacués vers ce pays par la Croix-Rouge et l'Administration des secours et de la reconstruction des Nations Unies (UNRRA). Un grand nombre de survivants étaient des citoyens polonais.
A l'origine de cette importante documentation se trouve un groupe de travail dénommé "L'Institut Polonais de Recherche à Lund" qui a mené des entretiens approfondis avec les anciens prisonniers et a collecté le matériel que les survivants ont rapporté des camps. En 1945 et 1946, plus de 500 entretiens avec d'anciens prisonniers ont été menés. La majorité des personnes interrogées étaient des femmes catholiques emprisonnées à Ravensbrück, un camp pour femmes et enfants situé à 90 km au nord de Berlin.
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Commentaires
monsieur
Bonjour, je suis étudiante en