Les racines familiales de César Franck

Né voilà 200 ans, le 10 décembre 1822 à Liège, César Franck était fils d’un couple belge, qui ira s’établir à Paris en 1831 et qui demandera sa naturalisation française, dès l’année suivante, afin que leur fils puisse entrer au Conservatoire.

L’article qui lui est consacré sur Wikipedia dit son père, Nicolas-Joseph, commis d'écriture dans une banque, né à Gemmenich en 1794, et sa mère, Catherine FRINGS, née à Aix-la-Chapelle en 1788 et morte à Paris en 1860. Une filiation dont part l’arbre du musicien déposé par Joe Framer sur Geneastar. Un arbre qui ne lui a jusqu’alors valu aucun cousin, mais qui donne aussi de bons éléments sur sa descendance, sachant que seule une petite-fille du musicien, Thérèse (1882-1891), hérita de la fibre musicale et fut professeur de piano.

Côté paternel, les racines restent concentrées en Belgique (Limbourg, Wallonie), avec la lignée patronymique issue, de Jehan FRANCK, échevin de Montzen et directeur des mines impériales de calamine de Moresnet, à la frontière des trois pays de la Belgique, des Pays-Bas et de l’Allemagne. Avec quelques compléments possibles, notamment sur les origines d’Isabelle TENEIJ, épouse de Winandus RANDAXHE, par l’arbre de Michel Iacono, conduisant aux Pays-Bas, et peut-être, pour les DUMOULIN par celui de Marie-Jeanne Denoz. Pour le côté maternel, on se reportera à l’arbre déposé sur Geneanet par Ton Reijnaerdts, qui donne les premiers quartiers allemands.

On pourra évidemment consulter l’acte de décès du compositeur, sur le site des Archives de Paris et y accéder aisément via Filae. Comme on trouvera la référence de son mariage religieux (à Notre-Dame-de-Lorette, en 1848), avec Félicité SAILLOT-DESMOUSSEAUX, fille d’un couple de comédiens de la Comédie Française et arrière-petite-fille d’un violoniste, dont l’ascendance, présentée sur l’arbre en ligne de Martine Gaquer-Gendarme, conduit dans la Marne et en Seine-Maritime.