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Compiègne : le mur des noms complété de plusieurs milliers de déportés

A Compiègne, le Mémorial de l’internement et de la déportation inaugure ce vendredi 14 février 2020 l'extension du Mur des noms. Depuis 2008, les noms des internés et déportés du camp de Royallieu sont gravés sur une série de stèles de verre, afin de rendre hommage au plus de 45.000 personnes passées par ce lieu pendant la Seconde Guerre mondiale.

Internés politiques, résistants, pour beaucoup communistes, civils russes ou américains et juifs, les déportés ont été soumis au travail forcé et aux mauvais traitements, près de la moitié décède pendant le transport ou dans les camps.

En 2019, cette liste a été complétée de plusieurs milliers de noms, grâce au travail d’une équipe de chercheurs de la Fondation pour la mémoire de la déportation, réalisé avec l’aide financière de la SNCF, en collaboration avec l'association partenaire du Mémorial TRANS’Mission. C'est cette extension de la liste qui est inaugurée ce jour.

Ce mur est tout d'abord un hommage, mais il permet aussi de restituer une identité et une dignité aux déportés ayant transité par Royallieu et dont près de la moitié n'est jamais revenue des camps nazis de Buchenwald, Auschwitz-Birkenau, Neuengamme, Mauthausen, Dachau, Sachsenhausen et Ravensbrück.

La caserne de Compiègne-Royallieu est le seul camp en France qui ait dépendu uniquement de l’administration allemande et du service de sécurité nazi, de juin 1941 août 1944. Cela a été le deuxième plus grand camp d’internement de France sous l’occupation, après celui de Drancy. Construit en 1913, il regroupait sur 16 hectares 25 bâtiments dont trois ont été conservés.

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Commentaires

2 commentaires
  • Portrait de locheron

    Bien sur il y a eu pas mal de saloparts parmi la population .
  • Portrait de odile lamourère

    Il me semble que les français ont aussi participé aux dénonciations notamment de juifs... Sale période.

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