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Quelles évolutions pour le congrès de généalogie ?

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Portrait de Anonyme
#1
La prochaine édition du Congrès national organisée par la Fédération nationale de Généalogie aura lieu à . Elle devrait marquer une rupture avec les précédentes manifestations : le prix d'entrée "visiteur" et "congressiste" devrait être divisé par deux, annoncent les organisateurs sans dévoiler plus avant leur stratégie financière.
Portrait de natiez jean
Il est évident qu'une autre date doit être trouvée, cela semble une évidence. Pour la pertinence de garder une manifestation nationale, oui si elle se déroule sur Paris, avec 2 parties : le colloque et le salon ouvert au public (gratuité nécessaire). Sinon, je ne vois pas la pertinence d'organiser un congrès dans une région, il faudrait plutôt appuyer les salons régionaux, avec la création d'un calendrier commun afin que des dates ne se chevauchent pas. Trop de manifestations ne va pas dans le bon sens, car il ne faut pas oublier que la généalogie reste un loisir, donc par définition volatil et saisonnier. L'accès de plus en plus important à d'innombrables sources en toute gratuité devrait faire réfléchir la Fédération sur la pertinence de leur choix. Nous sommes à la croisée des chemins et il faut proposer autre chose en terme de manifestations. Pourquoi pas des états généraux de la généalogie ? De plus, il faut régler le problème récurrent de la communication. Que la Fédération fasse lobby pour l'accès aux archives, soit. Mais je pense qu'il faudrait maintenant faire un effort conséquent sur la communication et cela passe par une meilleure organisation.Laurent Jarret
Portrait de Tabouet
Je ne suis pas d'accord avec la gratuité. Le fait de payer une entrée permet de filtrer les visiteurs et d'éviter de laisser entrer ceux qui veulent "juste voir" mais qui ne sont en aucun cas intéressé par la généalogie. Le congrès doit rester itinérant de région en région afin de ne pas devenir un Congrès Parisien de Généalogie. Ensuite je l'ai dit sur twitter, il faut couper la frontière qu'il y a entre les congressistes et visiteurs. Par exemple en donnant aux visiteurs le même accès aux conférences que les congressistes sans qu'il y ait une préférence pour les uns ou pour les autres.
Portrait de Tabouet
J'ai oublié... il faut aussi revoir la communication... Je ne sais pas comment ça fonctionne actuellement mais je pense qu'une solution serait de proposer aux associations locales de faire la promotion du congrès dans leurs régions en ciblant les lieux fréquentés par les généalogistes (mairies, bibliothèques, archives, musées...), les revues locales éditées par certaines communes et distribuées gratuitement dans les boîtes aux lettres et surtout les journaux locaux. C'est sûr qu'il faudra trouver les fonds nécessaires pour une telle campagne publicitaire mais je pense que le jeu en vaut la chandelle et que ça peux avoir des répercutions. Il faut aussi contacter les webmasters de sites d'entraide pour leurs demander s'ils peuvent mettre un message leurs sites. Selon moi c'est un risque à prendre pour éviter une nouvelle chute du nombre de visiteurs et que l'édition de 2013 soit la dernière.
Portrait de Isabelle LOURADOUR
En matière de communication, pourquoi ne pas utiliser aussi les réseaux sociaux ? Les médias nationaux, presse TV également. La communication c'est un métier à part entière et ce n'est pas évident à mettre en place pour qu'elle soit efficace. Paris a l'avantage d'être une place facilement accessible des 4 coins de la France et de l'Europe, ce qui réduit aussi les coûts en matière de déplacement. Il y a beaucoup de pistes à étudier mais n'est-il pas primordial de définir très précisément les objectifs avant de mettre en place les actions ? Même les salons régionaux voient leur fréquentation baisser, ce modèle est-il encore pertinent ? Ne sont-ils pas victimes d'une image "vieillote" ? Car il est quand même paradoxal que tout le monde s'accorde pour reconnaître l'engouement du public pour la généalogie et qu'on ne puisse que constater la désertion des salons. Les numérisations faites par les AD ne sont pas seules en cause.