A la recherche de Paul Madouth et Marie Fatoumah

Bonjour, je suis à la recherche d’infos sur ce que ce sont devenus à partir de 1900, deux jeunes « esclaves » originaires, l’un Madouth du Soudan, l’autre Fatoumah du Sénégal ou du Niger, que Aymar de Tonquedec a emmené avec lui en Martinique, lorsqu'il est nommé au bataillon de la Martinique de mai 1901 à juillet 1903 (et où il est promu capitaine en juillet 1902). Rappel de leur histoire Le mercredi 1er aout 1900, dans l'église de Glénac (Morbihan) sont baptisés deux jeunes esclaves que Aymar de Tonquedec a ramené avec lui après l'épisode de la mission Marchand au sud Soudan dans la région du Bahr-el-Ghazal en 1898. Fatouma a entre quinze et dix-huit ans. Madouth a vingt et quelques années. Il les a recueillis (achetée en ce qui concerne Fatoumah à des trafiquants d’esclave) et lui servent accessoirement dans sa progression à travers le Bahr el Ghazal lui comme interprète (il connaît la langue arabe) et elle comme domestique (pour préparer la cuisine). Il ne veut pas les abandonner à leur triste sort et décide les les ramener en France. La famille de Aymar dont sa sœur Marie de Tonquedec prennent en main l’éducation y compris religieuse de Madouth et Fatoumah. Apparemment suffisamment préparés, (entre février et août 1900), ils sont baptisés. Le parrain de Madout est Aymar de Tonquedec et sa marraine Marie de Tonquedec. Il est prénommé Paul. Marie de Tonquedec, marraine de Madout, est sans doute l'une des deus sœurs de Aymar, l'une, Anne Aimée Marie née en 1870 est sœur de la Charité (Saint-Vincent-de-paul), l'autre Marie Eugénie née en 1873 (elle a alors 27 ans). Cette dernière pourait vraisemblablement être la marraine de Paul Madout. Le parrain de Fatouma est Vincent Salpin.Vincent Salpin, était sergent et avait participé comme soldat à la "Mission Marchand" et faisait partie de la petite troupe commandée par Aymar de Tonquedec lorsqu'il était dans le Bhar el Ghazal à Gaba-Chambé en 1899. Des liens se sont établis entre eux, suffisamment forts pour que Vincent devienne le parrain de Fatoumah. et sa marraine est Claire de la Rochebrochard. Elle est prénommée Marie. Claire de la Rochebrochard, marraine de Fatoumah, est sans doute au moment du baptême, fiancée à Aymar de Tonquedec puisque un mois après, le 28 août, ils se marieront à Vannes. Elle est âgée de 27 ans. Outre Rouxel, recteur de Glénac, sont également présents le recteur de Cournon et Huet, curé de Bains sur Oust. Madout et Fatouma sont dits nés de parents inconnus. c'est ce que l'on peut lire sur les actes n°14 et 15 du registre des baptêmes religieux de Glénac de 1900. Aymar de Quengo de Tonquedec, parrain de Madouth, après être revenu du Bahr el Ghazal et rentré en France par Khartoum, Assouan, Le caire et Alexandrie en février 1900, ramène avec lui, deux jeunes esclaves. Aymar est alors âgé de 33 ans. Lieutenant depuis juillet 1898, il est alors au Sénégal et en 1899, avec cette "Mission Marchand", Il vient de vivre une "aventure" extraordinaire et est encore célibataire. En permission à Brest, au 2e R.I.M., Il se mariera trois semaines après, le 28 août 1900 à Vannes, avec celle qui est marraine de Fatouma. Madouth et Fatouma furent mariés religieusement en France en le 1er août 1900 (à Glénac dans le Morbihan) le même jour que leur baptême. Leur nom leur a été attribué (pendant l’épisode la mission Marchand en 1898) par Aymar de Tonquedec. Leur prénom leur a été donné par leurs parrains et marraines En mai 1901 : Aymar de Tonquedec est nommé au bataillon de la Martinique à Fort de France En juin 1901 : naissance de son premier fils, Louis, le 11 juin 1901 à Fort de France En juillet 1902 : Aymar de Tonquedec est promu capitaine En avril 1903 : naissance de son deuxième fils, Robert, le 26 avril à Balata (Martinique) En 1904 : il prend un congé de 3 ans pour étudier un gisement carbonifère dans le sous-sol de sa propriété du Haut-Sourdéc à Glénac (56) Madouth et Fatoumah son restés à la Martinique mais où ? vers Fort de France, vers Balatu ? au camp militaire de Balata ? Balata Tourtet ? Il ont dû laisser des traces, (ne serait-ce que leur décès) Peut-être ont-ils eu des enfants ? (il ont dû être déclarés à l’état-civil) à Balata ?, à Fort de France ? Toute suggestion de recherche ou piste à consulter m’intéresse. J’ai essayé de consulter certains actes mais ils ne sont pas tous numérisés, et pour l’instant, je n’ai pas trouvé d’indices pour orienter ma recherche. Un contact par mail avec une entraide généalogique de La Martinique m’intéresserait également. Cordialement. jean Claude Michaud