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L'avenir du numérique

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Portrait de yannig
#1
Page 31 à 33 du dernier numéro La conservation numérique des documents ne doit surtout pas être considéré comme un problème. De nos jours les documents d'état-civil sont directement traités sur informatique, il devient donc logique que le support papier devienne demain un document annexe. Certes se pose le problème des signatures mais là aussi la technologie nous permet de nous affranchir de ce problème donc nous aurons toujours cette trace écrite. Le problème qui doit être posé est celui la mauvaise utilisation des informations et cela DOIT être sanctionné. Le fait de la destruction (normale) d'informations nous oriente davantage vers la sécurité des systèmes informatiques que la prolifération des fichiers. Si un fichier prolifère c'est que sa sécurité a été compromise et c'est cela qui est grave! Une information transmise à un tiers (autre administration incluse) devrait être enregistrée pour faire le nécessaire ensuite. C'est essentiellement un problème d'application qui DOIT être pensé dès le départ, ou le plus vite possible. On sait faire ce genre d'application donc il n'y a pas de raisons. L'article aborde le problème de la pérennité des matériels. C'est un faux problème! Que le matériel évolue en performance est une chose, mais en aucun cas nous ne sommes tenus de changer celui-ci. Une machine de 10 ans peut très bien rendre des services, j'en ai une de 15 ans qui tourne toujours, certes je ne ferais pas certains travaux dessus mais elle répond à une grosse majorité des besoins. Du côté des professionnels la problématique est strictement la même sauf qu'ils sont en avance de 5-10 ans sur le particulier lambda. La garantie de la consultation implique de facto une réplication des serveurs ou des baies et cela n'importe quel gestionnaire de réseau le fait, enfin j'espère. Dans l'article on évoque la multitude des fonds, je me demande en quoi cela est un réel problème. La numérisation produit une image donc ce n'est pas un problème réel. Que nous ayons une image d'état-civil ou une image d'un cartulaire le principe de base est toujours le même. La base de consultation est de reproduire la classification du fond physique. L'ajout d'un index interrogeable sur un mot clef est nécessaire, cela est évident. Nous abordons donc le problème de l'indexation du contenu des documents. Il est évident que cela ne se fera pas en un jour mais sur ce point tout usager d'un fond devrait signaler sa recherche et son résultat de façon précise! Cela ferait singulièrement avancer les choses. Le problème de la fiabilité se pose certes, mais objectivement tous les chercheurs préfèrent voir un outil imparfait, et le faire rectifier, que rien du tout. Pour la création de l'index il faut préciser des règles comme l'orthographe des noms. De bon sens on devrait mettre ce qui est lisible dans le document et non ce qui est arrivé jusqu'à nous. Encore faut-il que cela soit édicté. Pour ce point il est possible de mettre deux champs, 1 pour la lecture et 1 pour le moderne le second devant accepter plusieurs solutions avec un séparateur. Comme nous le voyons nous sommes capable de créer les outils nécessaires. Il suffit juste de les mettre en place. Il est certains aussi qu'il serait plus que temps de mettre un arrêt à la prolifération des systèmes locaux! En effet en continuant à laisser faire chaque département, ou structure administrative, dans son coin sans regarder ce que les autres ont fait avant et/ou de mettre en commun les compétences nous irons droit à la catastrophe. Chaque département a voulu mettre en place sa méthode de mise en ligne et aujourd'hui il n'y a aucune homogénéité dans le service offert en France. Pire certains services sont de véritables usines à gaz, d'autres ne respectent pas les standards du web en utilisant des outils que je qualifie de bling-bling (Java, Flash, etc.). Pour ce qui est de la norme. Soyons clair. Nous n'avons rien à inventer. Nous avons déjà tout ce qui est nécessaire. Pour les formats de fichiers les formats ouverts DOIVENT être utilisé. Pour le nommage des fichiers là il y a un réel effort à faire pour réfléchir à une solution valide quelque soit le dépôt. Mais là aussi nous avons déjà les éléments de base la cotation actuelle et numéroté les images de 1 à n dans la cote. Il est vrai aussi qu'il faut impliquer les usagers à la prise de décisions. Les techniciens doivent s'adapter car ils ont plus de chances de fournir une solution à un problème posé que si on les laisse nous proposer un outil. Les politiques aussi DOIVENT se remettre en question car leurs egos nous conduisent à un désastre annoncé. Les techniciens doivent accepter de mettre à disposition de tous le code source de leurs applications, il est plus facile de rendre un outil parfait à plusieurs que seul dans son coin. Qui a dit que la décentralisation était la solution à tous nos maux? Je crains qu'en l'espèce ce ne soit l'inverse! Amitiés