Antistar, l’arbre de celles et ceux avec qui on ne voudrait surtout pas cousiner

C’est un arbre en ligne sur Geneanet qui pourrait passer inaperçu, car la plupart des 61 156 individus qu’il contient sont des « ancêtres ordinaires », peut-être les miens, peut-être les vôtres. Tous ont pourtant un point commun : ces familles ont donné soit un tueur en série, une empoisonneuse, un condamné à mort, soit une victime. Certains de ces individus ont été accusés à tort, d’autres n’ont tué personne, certains autres n’ont même pas été jugés, mais tous ont eu pour point commun que leur mémoire ait traversé le temps, du fait de leur implication dans un crime commis ou subi.

« Antistar », c’est le nom de cet arbre, développe ainsi plusieurs centaines de généalogies de personnages ayant laissé une empreinte dans l’actualité de leur époque, à travers des affaires célèbres ou de simples faits divers oubliés. En fonction des époques, des régions et des familles, certaines généalogies sont complètes, d’autres sont au stade de l’ébauche, mais toutes évoluent au fil du temps car cet arbre est collaboratif : il est donc ouvert à toutes celles et tous ceux qui souhaiteraient y apporter leur contribution. Une seule condition pour participer : être passionné, comme Frédéric Thébault, le généalogiste à l’origine de l’arbre « Antistar » qui en a même fait un livre intitulé « Y a-t-il un assassin dans votre arbre généalogique ? ».

De l’Ancien Régime, on retient notamment le célèbre Cartouche et sa bande, tous bandits de grand chemin, qui sévirent dans les années 1720-1722 et furent pour la plupart « rompus vifs », c’est-à-dire condamnés au supplice de la roue. Tous les condamnés à mort de France du XIX^e siècle ont aussi leur place dans l’arbre « Antistar », comme ceux du XX^e siècle, à l’image de Landru ou du docteur Petiot !

Pour accéder à ces généalogies, plusieurs voies s’ouvrent à vous. La première consiste à chercher un individu dans la liste disponible en ligne, classée par époques. Vous pouvez aussi utiliser les champs de recherche « nom » et « prénom(s) » situés en haut et à droite de la page d’accueil de l’arbre pour retrouver n’importe quel individu, ou même un simple patronyme. Toutes les données sont accessibles à tout le monde, mais si vous êtes Premium, vous avez également la possibilité de rechercher des ancêtres communs avec tous ces assassins et leurs victimes, grâce à l’outil « Trouver des indices » en comparant votre propre arbre avec celui de l’identifiant « Antistar » à indiquer dans la case ad hoc. En quelques minutes apparaîtront automatiquement tous les éventuels points de connexion avec votre famille.

N’oubliez pas également que certains des plus grands criminels de tous les temps, Français ou étrangers, sont, quant à eux, présents sur Geneastar, dans la catégorie « Affaires judiciaires ».