Archives d'Eure-et-Loir : trois nouveaux instruments de recherche
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Les Archives d’Eure-et-Loir facilitent toujours plus la préparation des recherches pour les généalogistes en proposant en ligne de nouveaux inventaires. Ceux-ci permettent de repérer précisément les cotes dont les chercheurs ont besoin lorsqu’ils viennent consulter un document en salle de lecture. Ces instruments de recherche donnent aussi un aperçu très instructif de ce qui existe et ce qui n’existe pas ou plus. Ils évitent ainsi de perdre du temps en recherches inutiles.
Le premier des trois nouveaux instruments de recherche qui vient d’arriver sur le portail beauceron concerne la précieuse sous-série 2C qui comprend le contrôle des actes des notaires et sous seing privé, l’insinuation, le centième denier et autres droits joints. Un ensemble de documents fiscaux qui ont une haute valeur généalogique puisqu’ils récapitulent l’ensemble des actes passés dans le champ d’un bureau, soit environ une superficie égale à celle d’un canton. Des archives d’autant plus utiles que l’insinuation a été créée par l’édit de Villers-Cotterêts en 1539 et le contrôle des actes en 1693.
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Le deuxième instrument de recherche mis en ligne est dédié aux études notariales. Rappelons que les notaires ont obligation de verser leurs minutes et répertoires de plus de 75 ans aux Archives départementales. Ces documents représentent une source primordiale pour reconstituer l’histoire des familles et la vie quotidienne, on y trouve les traces des relations entre particuliers, qu’il s’agisse de transmission de biens par voie de vente, donation ou succession, de contrats passés entre particuliers (baux, quittances, apprentissages…) ou de questions liées à la vie familiale (mariages, testaments…). Ce sont des archives particulièrement riches et fréquemment consultées. Aux Archives départementales d’Eure-et-Loir, ces minutes couvrent une période allant du XVe siècle à 1947. Il s’agit ici des deux premiers instruments de recherches normalisés d’une liste destinée à être complétée dans les années à venir.
Enfin, le troisième instrument de recherche nouvellement disponible sur le portail des Archives d’Eure-et-Loir couvre les justices de paix. Ces instances judiciaires de proximité réglaient, dans chaque canton, les affaires courantes de nos ancêtres. On y retrouve notamment des décisions concernant des querelles de voisinage, très courantes hier comme aujourd’hui. Les justices de paix de Brezolles, Chartres-Sud, Châteaudun et Châteauneuf-en-Thymerais font désormais partie des 33 justices de paix dont les inventaires sont en ligne.
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