Archives de l'Indre : l'état civil bientôt de retour
Le site de l'Indre va être remis en route d'ici la fin de la semaine, annonce le directeur des archives départementales. Ce sera un redémarrage progressif et en douceur, puisque seul un tiers environ des images de l'état civil, mais la totalité du cadastre, seront accessibles dans un premier temps. "Nous sommes victimes d'une panne du serveur hébergeant nos fonds numérisés", indique Marc du Pouget. Depuis le vendredi 8 janvier en fin de matinée, le portail des archives de l'Indre est en effet inaccessible, les archives départementales ont dû arrêter la publication du site.
Disposant de faibles moyens pour ses archives, le département de l'Indre a fait le choix d'un hébergement et d'un développement en interne. Les images hébergées sur le serveur ont bien entendu été sauvegardées, mais pas le "hachage", c'est à dire le découpage en petits morceaux de chaque image. "Notre serveur travaille comme un mulet pour tirer une noria", explique de manière très imagée le directeur pour décrire cette opération qui ralentit la remise en route. "Le matériel est en cours de réparation, un nouveau serveur plus puissant va être affecté à cette tâche et une nouvelle sauvegarde plus puissante va être mise en place", poursuit-il en demandant aux chercheurs et généalogiste compréhension et patience.
La bonne nouvelle est l'annonce de l'arrivée "courant 2016" des registres matricules militaires des conscrits de l'Indre jusqu'à la classe 1923. Les registres et leurs nombreuses "retombes", ces rajouts de feuillets souvent collés aux originaux, ont été numérisés. Cela représente environ 200.000 images qui seront donc publiées sur le portail d'ici la fin de l'année 2016. Faute de budget suffisant, les registres matricules n'ont pas été indexés et il n'est pas prévu d'indexation collaborative. Une nouvelle visionneuse a pourtant bien été développée spécifiquement pour les registres matricules, mais elle ne comporte pas de module d'indexation, pour les mêmes raisons financières...
Liens :
A lire :
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.