Auteurs, traducteurs et écrivains : 17 000 dossiers inventoriés par les Archives nationales
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Ce sont environ 17 000 dossiers nominatifs d’écrivains, auteurs ou traducteurs qui sont désormais répertoriés dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales. Ils proviennent des fonds de la Société des gens de lettres (SGDL) qui représentent 113 mètres linéaires sur le site de Pierrefitte, soit 877 cartons.
Les artistes de la plume y sont inscrits sous leur nom de naissance ou sous leur pseudonyme littéraire. Toute recherche de dossier nominatif doit donc être réalisée aussi bien au nom d’état civil (ou au nom d’épouse) qu’à un éventuel pseudonyme. En effet, il peut exister plusieurs dossiers concernant les mêmes auteurs avec des cotes différentes et sous des noms ou pseudonymes différents (sans oublier ceux qui en utilisèrent plusieurs).
Généralement, chaque dossier contient une demande d’adhésion (avec parrainages), une liste des œuvres, un extrait de l’acte de naissance et la référence du décès ainsi que de la correspondance relative à la gestion des droits de propriété littéraire et des coupures de presse. L’épaisseur ou l’importance des dossiers d’auteurs est très variable et dépend surtout de leur notoriété.
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L’instrument de recherche en ligne se consulte en cliquant sur l’onglet « Détail du contenu » puis en dépliant progressivement l’arborescence située dans la colonne de gauche. Les auteurs ou traducteurs sont rangés par tranches alphabétiques, un clic de souris sur l’intitulé de l’une d’entre elles ouvre le détail de son contenu dans la fenêtre centrale. La cote est indiquée pour chaque carton, commençant par « 454AP » et la communication du dossier se fait par extrait, comme pour les naturalisations.
Si l’inventaire est public, les dossiers eux-mêmes sont communiqués uniquement sur autorisation des ayants droit. Avant toute demande de consultation, il est donc nécessaire de déposer une demande d’autorisation dans votre espace personnel de la salle des inventaires virtuelle, suivant une procédure simple.
La deuxième partie du fonds de la SGDL contient sa correspondance avec des revues ou journaux français et de pays étrangers francophones concernant la gestion des droits d’auteurs, des droits de reproduction et des droits de traduction.
La troisième partie, très utile pour identifier quelqu’un, comporte plusieurs types de fichiers d’identification des membres de la Société des gens de lettres : les pseudonymes, les adhérents et les radiés ou démissionnaires. Ces fichiers se consultent sur place, aux Archives nationales, sur le site de Pierrefitte-sur-Seine.
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