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C'est bientôt la fin de mission pour la Mission 14-18

A la Mission du Centenaire 14-18, les premiers signes de la fin des activités sont là. Sur les réseaux sociaux, on voit passer des photos des opérations d'archivage, avec les piles de cartons. Son directeur général, Joseph Zimet vient d'être nommé préfet en Conseil des ministres du 1er avril, "chargé d’une mission de service public relevant du gouvernement", mais il restera en poste jusqu'à la fin juillet.

Car c'est vrai, la Mission pour le Centenaire de 1914-1918, fondée en 2011, vit ses dernières semaines, avant sa liquidation administrative. Cet été, le 31 juillet, après le centenaire du traité de Versailles du 28 juin 1919, ce groupement d’intérêt public (GIP) tirera en effet définitivement le rideau.

La mission était composée d'une dizaine de fonctionnaires qui regagnent donc progressivement leurs corps d'origine et de quelques contractuels qui ont déjà tous retrouvé un autre emploi. "Nous avons eu des profils assez variés", commente Laurent Veyssière, directeur-adjoint de la Mission, "des professeurs de l’éducation nationale, des sous-préfets, des diplomates, des agents civils et militaires du ministère des Armées, un conservateur du ministère de la Culture".

Pour ce qui est du bilan, sa partie pédagogique a déjà été présentée lors des Assises pédagogiques du Centenaire qui viennent de se tenir durant trois jours du 25 au 27 mars à Bordeaux et dont les comptes-rendus peuvent être lus sur le blog dédié. Le bilan économique a également été présenté mi-mars lors du dernier Conseil d'administration de la mission 14-18. Sans conteste, ce Centenaire a eu des effets bénéfiques avec des retombées touristiques importantes.

Quant au bilan historiographique et culturel, il sera dressé les 20 et 21 juin lors d'un colloque organisé à la Bibliothèque nationale. Il prendra la forme de tables rondes sur le thème "Il était une fois le Centenaire".

C'est l'heure aussi de l'inventaire: "Nous mettons en ordre nos archives, elles sont progressivement versées à la mission des Archives de France du Premier ministre, puis aux Archives nationales", poursuit Laurent Veyssière. "Nous faisons peu de tri, car nous voulons conserver un maximum de choses". Signe de l'intérêt de la communauté des chercheurs, les futures archives de la Mission font déjà l'objet de demandes de communication de la part d'historiens et d'étudiants.

Reste Internet qui était une partie très importante de la communication de la Mission. "Le site Web va rester en ligne encore deux ans, puis il sera fermé. Son contenu a été archivé en profondeur par la BnF, il sera consultable en salle de lecture. Des parties seront réutilisées par différents sites : France Archives, Gallica, Eduscol". Les réseaux sociaux Twitter et Facebook resteront en revanche tels quels, aucun archivage n'étant prévu.

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