Christine Lagarde, de la Lorraine au FMI
Christine Lagarde est, comme beaucoup de femmes politiques, connue sous le nom de son premier mari, Wielfried Lagarde, un analyste financier, issu, via le Morvan, d’une famille originaire du Loiret, ayant ses ancêtres vignerons à Gien.
Elle est quant à elle née Lallouette et a, comme beaucoup de Parisiennes, des racines dans plusieurs régions de France.
D’abord en Lorraine, d’où son arrière arrière grand-père était venu travailler comme employé, à Paris, sous le second Empire. Il se prénommait François Louis, et était né dans le village de Raville, près de Metz, où certains de ses aïeux avaient été maires et échevins. Mais la famille avait sa souche dans le village voisin de Berlize, où l’on peut remonter dans son arbre généalogique jusqu’à un laboureur, nommé François Lal(l)ouette, et né vers 1635. Une famille bien enracinée en pays messin, où l’on relèvera quelques parentés inattendues.
Mais Christine Lagarde a aussi des ancêtres :
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en Alsace, par son arrière grand-mère, épouse du Lorrain arrivé à Paris, qui était quant à elle native de Oberbetschdorf, avec les Hanshalter, Wagner… et des familles d’Obernai ;
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à Bordeaux, par sa grand-mère paternelle, avec les Tailhefer, Bosselet…
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dans le Nord, par son grand-père maternel, avec notamment des familles de bouchers, à Caestre et Winnezeele (Carré, Decriem, Van Renteghem…) ;
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enfin en Normandie, par sa grand-mère maternelle, originaire du bourg de La Couture-Boussay, dans l’Eure. Un bourg dont les habitants avaient pour spécialité la fabrication d’instruments de musique, un métier exercé par plusieurs des ancêtres de la nouvelle présidente du FMI (Thibouville, Herouard, Rousseau…), avec des ancêtres luthiers, fabricants d’instruments à vent.
Une généalogie éclectique, où l’on notera – pour sourire – que l’aïeul précédemment cité, né vers 1635 et nommé François Lallouette, avait trouvé moyen de donner à l’une de ses filles l’ancien et classique prénom de Mangeon, diminutif régional de Marguerite, donnant ainsi une étonnante Mangeon Lallouette. Mais il n’est pas certain que ce qui nous fait sourire, au XXIe siècle, ait fait sourire les gens du XVIIe…
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