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Chef de gare, officier ou militaire : 3 nouveaux stands plutôt bien accueillis…

On se bouscule au stand du Sardo, le Service des Archives et de la Documentation de la SNCF. "C'est la première fois que nous venons rencontrer directement les généalogistes", raconte Henri Zuber son responsable. "D'habitude, ce sont plutôt eux qui viennent à nous dans notre centre de Béziers pour consulter les dossiers de personnels et les pensions de retraite ou demander à voir les archives historiques au Mans". Sans compter toutes les demandes d'information qui sont faites par correspondance, ce sont près de 2.000 personnes qui fréquentent chaque année les centres d'archives de la SNCF. "Être ici à Lille, cela nous permet d'avoir un contact direct avec les gens et les informer de la présence d'archives susceptibles de les intéresser et des nombreuses possibilités de recherche".

Beaucoup de gens posent des questions. Le Sardo est ici pour y répondre. Et aussi pour les mettre en garde contre les légendes de famille : certains idéalisent la situation du grand-père. Ainsi, l'aïeul de François Mitterrand n'était pas chef de gare, mais simple employé de la compagnie. Au Congrès de Lille, le Centre peut également partager des informations avec des Cercles généalogiques dont les membres effectuent des recherches sur la SNCF.

A la DMPA, la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives, éditeur du site Mémoire des Hommes, la présence au Congrès de Lille répond d'abord à une demande : celle des organisateurs. "Elle nous a paru tout de suite logique avec notre démarche qui est de faire connaître le site Mémoire des Hommes", explique t-on sur le stand. Et les questions posées par les visiteurs montrent le bien fondé de cette présence lilloise : certains des visiteurs ne connaissent pas le site ou bien n'y sont pas allés depuis son ouverture et ignorent donc les mises à jour successives : les journaux de marche des régiments, les prisonniers de la seconde guerre mondiale ou tout récemment les archives de la Compagnie des Indes. "Sur notre stand, ils peuvent également nous demander d'interroger une base qui n'est pas en ligne : 93.000 fiches sur les gens dont le statut de mort pour la France n'a pas été statué. Vendredi, nous avons même pu corriger directement dans la base de données, une erreur légère d'orthographe d'un lieu et d'un département de naissance. Notre stand est interactif !"

Le Service Historique de la Défense (SHD) fait lui aussi partie des "primo-exposants". "Nous venons ici pour la première fois pour répondre aux généalogistes sur leurs ancêtres militaires. Dès 9 heures, à l'ouverture des portes, nous avons eu de nombreuses questions", explique son représentant en uniforme. Sur le stand sont présentés quelques exemplaires des publications et guides utiles aux lecteurs pour se retrouver dans les arcanes des différents dépôts militaires. Et aussi, il est possible de demander à interroger une base de données qui comporte les noms de milliers d'officiers. Elle permet de connaître les cotes et références précises des documents originaux et de savoir où les trouver, à Vincennes, à Pau ou dans les archives de tel ou tel département. "Vous pouvez même venir avec vos photos. Nous savons identifier facilement un uniforme, une arme et un régiment, parfois même une date grâce à un élément paraissant anodin dans la tenue militaire. Ensuite, on vous dit où chercher".

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