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Des listes de passagers mises en ligne par les Archives d'outre-mer

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Les listes de passagers qui viennent d’être mises en ligne sur le site des ANOM se consultent en dépliant progressivement l’arborescence de l’inventaire. Elles sont classées par ports d’embarquement ou de débarquement.
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Capture Anom

Ce sont des listes de passagers dressées entre 1686 et 1886 (sous-série COL F5 B), qui sont dorénavant consultables sur le site des ANOM. Elles concernent majoritairement les embarquements et débarquements dans les ports français (métropole et colonies), ainsi que ponctuellement dans des territoires étrangers. Ces listes d’enregistrement de passagers sont parfois accompagnées de correspondance, de pièces justificatives ou de notes de l’administration. Ont également été mis en ligne les registres et dossiers spécifiques au personnel militaire et aux passages gratuits.

L’accès se fait principalement par ports d’embarquement ou de débarquement. Pour mener une recherche, il est donc indispensable de connaître le lieu de départ ou d’arrivée, ainsi qu’une date approximative de passage car il n’y a pas de tables ni d’indexation. Dépliez les catégories indiquées dans la colonne située à gauche de l’écran jusqu’à accéder aux images :

  • Enregistrement des passagers dans les colonies françaises et les ports étrangers ;
  • Enregistrement des passagers dans les ports métropolitains ;
  • Troupes envoyées aux colonies ;
  • Passages gratuits.

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Une fois parvenu au registre qui vous intéresse, il suffit de le feuilleter dans la visionneuse pour accéder aux listes de passagers, comme ici avec les embarquements à l’Île Bourbon (aujourd’hui Réunion) entre 1756 et 1830.
Crédits
Capture Anom

Pour tous ceux dont les ancêtres ont traversé les mers, ces documents représentent une précieuse source d’information. À partir des années 1830, cet enregistrement concerne essentiellement des membres du personnel colonial (civil, militaire ou religieux) ainsi que leurs familles, des boursiers et des indigents, dont les voyages sont réglés par l’administration et parfois pris en charge financièrement.

La collection est malheureusement relativement fragmentaire car l’enregistrement systématique des passagers instauré en 1776 semble ainsi n’avoir été que partiellement appliqué, ou alors la collecte des registres par l’administration centrale n’a pas été suffisante.

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