Des nouvelles de POP, la plateforme ouverte du patrimoine

Depuis son ouverture en 2019, la Plateforme ouverte du patrimoine (POP) est un instrument de diffusion des ressources culturelles du ministère de la Culture. Elle rassemble plus de 4 millions de notices documentant les biens culturels du patrimoine français. Toutes ne sont pas d’intérêt généalogique, mais les chercheurs d’ancêtres peuvent y trouver matière pour documenter un contexte, voire, incidemment trouver mention de leurs ancêtres. 

POP est composée de huit bases de données patrimoniales crées par le ministère de la Culture depuis la fin des années 1970, dont certaines sont déjà bien connues des généalogistes :

1. la base Joconde relative aux collections des musées de France,  
2. la base Monuments Nationaux Récupération MNR-Rose-Valland relative aux œuvres spoliées par les nazis, 
3. la base Museofiles, du répertoire des musées de France, 
4. la base Eluminures, avec des reproductions d'enluminures et de décors de manuscrits médiévaux, 
5. la base Mérimée MH pour les immeubles protégés Monuments historiques ;
6. la base Palissy MH pour les objets protégés Monuments historiques, 
7. la base Mémoire pour les fonds photographiques, 
8. la base Autor, biographies de personnes liées aux autres bases. 

Les quatre dernières sont gérées par la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP). Mérimée MH est à ce jour illustré à 74 % avec en 2023, 231 notices supplémentaires disposant d’une illustration et 3.779 photographies supplémentaires illustrant des notices. Palissy MH est illustrée à 54 %, avec 2.565 notices supplémentaires disposant d’une illustration et 3.869 photographies supplémentaires illustrant des notices. En octobre, il y a eu 871 modifications de notices sur Mérimée MH, 5.244 sur Palissy MH et 80.031 sur Mémoire. 

Les généalogistes s'intéresseront en particulier aux bases territoriales, répertoriant des thèmes, monuments, oeuvres relatives à leur région, et accessibles via une recherche cartographique. Seule la base Autor est purement nominative. Mais les chercheurs ne sont pas à l’abri de trouver mention d’un de leurs aïeux au détour d’une consultation dans les notices relatives aux musées ou bien au patrimoine protégé, meuble ou immeuble.