Georges Frêche : le Sud dans les veines
Puisque l'homme du Languedoc-Roussillon fait la une de l'actualité, évoquons sa généalogie et ses origines. Né en 1938, Georges Frèche est le fils de Joseph Frèche, officier, prisonnier, évadé et résistant durant la dernière guerre, et de Marie-Jeanne Commenges, institutrice et directrice d'école laïque.
Il a vu le jour à Puylaurens, un bourg du Tarn. Un lieu qui se veut être le berceau de la Marianne Républicaine, mais surtout celui de la famille de la grand-mère maternelle de notre élu, une couturière qui avait perdu son mari pendant la guerre de 1914-18.Pour le reste, tous ses ancêtres étaient concentrés plus au Sud. Joseph Frèche, fils de paysans, était né en 1916 dans un village l'Ariège, où la famille est connue depuis le règne de Louis XIV : Bethmale, une toute petite commune, située à peine à dix kilomètres à vol d'oiseau de la frontière espagnole. Comptant aujourd'hui de moins de 100 habitants, elle a pour particularité de n'avoir pas de chef-lieu, pour être composée de deux villages : Samortein et Ayet, hameau où vivaient justement les Frèche. Ils y avaient même tellement proliféré, que la famille s'était divisée en un grand nombre de branches, toutes désignées par des noms doubles : Frèche-Ferrié, Routeng, Pouech, Mariail, Piche, Magnou, Ourtau...
Du côté maternel, les Commenge(s) - qui devaient leur nom à de très anciennes racines dans l'ancien Comté de Comminges - avaient leur berceau également plus au sud (Saint-Lys en Haute-Garonne ; Sentenac-d'Oust dans l'Ariège).Pas de parenté possible donc avec les Delors corréziens de Martine Aubry… Mais par contre, qui pourrait donner des détails sur ces ancêtres pyrénéens ? Laissez un commentaire ou allez sur la page Contact du site si vous avez les réponses!
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