Guillaume Gallienne : nom féminisé et famille complexe
Le grand vainqueur de la 39e édition des César s'appelle Guillaume Gallienne. Porté par près de 300 foyers français – auxquels on doit ajouter une vingtaine de porteurs de sa variante Galienne – ce patronyme est une forme féminisée de l’ancien prénom Gallien (lui-même issu du prénom latin Gallianus, signifiant littéralement "originaire de la Gaulle").
L’acteur descend d’une lignée de pasteurs protestants de Jersey, issue d’un Louis Gallienne, né vers 1695, qui était originaire de l’île voisine de Guernesey, où les ancêtres sont attestés depuis l’an 1309. Mais il y a de fortes chances pour que les origines plus lointaines soient bien sûr françaises, le patronyme, manifestement monophylétique, est essentiellement originaire du nord du département de la Mayenne, où son berceau se localise dans les deux localités voisines de Cigné (Ambrières) et Couesmes-Vaucé, aux confins de l’Orne.
Mais détaillons un peu sa généalogie – qui n’est pas encore sur Gene@star. Elle fait le grand écart entre la Russie (famille de sa mère, née Melitta ROTVAND, qui est à ses dires la lignée familiale comptant pour lui le plus), les îles anglo-normandes et l’Afrique du sud, avec une arrière grand-mère que les hasards de la vie avaient fait naître sur l’actuel territoire du Lésotho. Un arbre généalogique qui compte aussi beaucoup de racines dans l’Hexagone, et que l’on peut reconstituer ainsi, via divers arbres déposés sur GeneaNet.
♦ La lignée patronymique GALLIENNE est présentée par Denis Gallienne.
♦ Les lignées des AUTRAND et des JEERSEY (les arrière et arrière-arrière grands-mères), comptant elles aussi des pasteurs et qui sont présentées par Jean-Pierre Bohin, se partagent essentiellement pour la première entre la Drôme (Vinsobres) et l’Hérault (Pignan), avec les ARBOUSSET, CORNUD, DELHOMME…, avec aussi une branche en Angleterre, où conduit la seconde.
♦ Reste enfin la grand-mère paternelle, née Marguerite PERREAU, dont la généalogie n’a jusqu’à maintenant guère été explorée. Née à Cannes, fille d’un caporal, elle était issue d’une famille très brassée avec :
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un père morvandiau, né à Autun, dont une partie de la généalogie se trouve avec lui en ligne sur l’arbre de Marie-Thérèse François, mais qui reste à compléter : par les Perreau, sabotiers à Saulieu au XVIIIe siècle, les DARD, d’Arnay, et derrière eux les FLACELIERE, LUCOTTE, BELORGEY, BAUDION, GAUTARD, RATEAU… et une branchette dans l’Allier (Saint-Pourçain) ;
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un grand-père béarnais (Pardies, près de Pau : familles HILLE, LARRIEU…) ;
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une grand-mère de la région toulousaine (Aspet : familles SERVAT, COUTON…).
Une généalogie qui fait le grand écart…
© Thierry-Valletoux
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