Haute-Vienne : pendant les travaux, la numérisation continue
En Haute-Vienne, il n'y a pas que le COVID 19 qui a un impact sur l'ouverture de la salle de lecture des Archives départementales. Elle n'est ouverte que deux jours par semaine, les mardis et vendredis sur réservation et dans la limite de 12 personnes par jour. D'importants travaux d'extension et de rénovation, entamés en 2017, touchent les magasins d'archives. Certaines séries ne sont pas consultables.
La bonne nouvelle est que ça avance ! L’année 2020 a été marquée par la rénovation complète des sept étages de magasins de l’aile nord. Ces travaux avaient nécessité de déménager toutes les archives qui s’y trouvaient, ainsi que les rayonnages métalliques. Ces derniers sont en cours de remontage, et une deuxième opération de déménagement aura lieu, dans le courant du premier trimestre 2021, pour permettre la rénovation des six étages de magasins de l’aile sud-ouest.
En parallèle, une importante campagne de numérisation permet de compenser ces horaires restreints d'ouverture. Depuis l’été 2020, tout l’état civil de la collection communale et de la collection du greffe de toutes les communes du département, depuis les origines jusqu'aux années 1930, est disponible sur le portail des Archives. En 2020, 300 registres de déclarations de successions antérieurs à 1898 ont été mis en ligne, complétant ainsi les tables de successions et absences déjà consultables.
Le programme de numérisation 2021 est riche. Les autres déclarations de successions antérieures à 1898 soit 600 registres seront numérisées. Dans le courant du premier trimestre 2021, les listes de recensement des archives communales déposées, actuellement en cours de numérisation seront mises en ligne. Ces sources seront particulièrement précieuses pour les années 1841 à 1881, absentes de la collection de la Préfecture.
D’autres projets de numérisation et de mises en ligne sont également bien entamés : les registres d’écrou de la maison d’arrêt de Limoges et de la maison centrale au XIXe et XXe siècles, les registres d’immatriculations et de délivrance du permis de conduire de la première moitié du XXe siècle, ou encore les états généraux des fonds des paroisses du XVIIIe siècle. De quoi redonner le sourire aux chercheurs d'ancêtres, non ?
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