Henri Godlewski, un grand médecin
Henri Godlewski (1884-1952) mon grand-père fut un grand médecin. Mobilisé le 4 août 1914, blessé de guerre, il occupera les fonctions d’adjoint-technique régional au directeur du Service de santé militaire au Mans jusqu’à sa démobilisation, mars 1919. Croix de guerre et médaille d’argent des épidémies en 1919, pour ses actes en tant que médecin militaire et de vice-président du Comité médical de secours aux orphelins de guerre, il obtint son doctorat en médecine à Paris en 1919-1920. Parallèlement, il se consacra à la presse médicale : Revue de Médecine (1920-1925), Journal Médical Français (1924), Médecine Générale Française (1931), membre de la Société d’Histoire de la Médecine pour laquelle il rédigea de nombreux articles et communiqués. Il fonda en 1932 les Assises de Médecine dont il fut réacteur en chef jusqu’à sa retraite.
Médecin de familles modestes, il demandait peu ou pas d’honoraires (la Sécurité Sociale n’existait pas encore), mais aussi de personnalités tel le dernier empereur du Vietnam, Bao Daï qui le fit officier du Dragon d’Annam en 1932.
Entré à la Compagnie des Chemins de Fer d’Orléans (PO) en 1929 il devint Médecin en Chef de la S.N.C.F. et auditeur au Conseil supérieur d’hygiène publique de France : son nom reste attaché à l’invention de l’hygiaphone, système de protection des guichetiers contre les projections salivaires des usagers, la tuberculose étant loin d’être éradiquée.
Ses services en tant que citoyen et médecin lui valurent d’être admis Officier dans l’Ordre de la Légion d’honneur le 31 juillet 1952, cinq mois avant sa mort, le 6 décembre 1952 à Royan.
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