Julie Gayet une généalogie pleine de promesses...
Les quelques lignes évoquant dans ma chronique du Journal du Dimanche la généalogie de Julie Gayet, sont évidemment une synthèse totalement disproportionnée d’un très long travail de recherches. Car pour les écrire, il m’a fallu travailler tous les « quartiers » généalogiques de l’arbre généalogique de l’actrice, qui a fait l’actualité de la semaine.
Certes, son arbre généalogique est en ligne sur Geneastar. Mais il ne s’agit que de l’ascendance du grand-père maternel, Christian Faure, avec un arbre établi par un cousin germain de son grand-père. Un bel arbre très complet, essentiellement ardennais (Revin, Nouzon, Raucourt, Sedan, Charleville, Gespunsart…) avec une branche conduisant vers Saint-Quentin, puis dans le Nord (Gonnelieu) et la Belgique, et une autre, la lignée patronymique, menant dans la Creuse, avec le « grand ancêtre » de la famille, Théodore Faure.
Né à La Souterraine en 1830, dernier des enfants d’un gendarme royal, d’une famille originaire de Peyrat-la-Nonière, à une quarantaine de kilomètres au Sud Est, il était venu travailler dans les Ardennes comme réceptionniste à la Compagnie des Chemins de Fer des Ardennes, qui construisait alors le réseau local. Il s’était rapidement mis à son compte, en ouvrant à Revin une première usine destinée à la fabrication de pièces moulées entrant dans la construction du matériel de chemin de fer, avant de se lancer dans la fabrication des premiers poêles "Faure", la marque encore bien connue, comme on peut le lire ici.
Mais tout n’est évidemment pas là, et voici donc quelques détails de cette généalogie dont la plupart des branches sont plutôt bourgeoises (on ne trouve guère les classiques ancêtres avant la quatrième ou cinquième génération) :
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les ancêtres Gayet, médecins depuis cinq générations et originaires du Morbihan, connus à Pleucadeuc depuis le couple François GAYET /Julienne GICQUEL, marié vers 1635 ;
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outre la Bretagne, une bonne quinzaine de régions, avec des ancêtres à Embrun, Pierrelatte, Nîmes, dans les Vosges (Liffol), dans le Nord-Picardie (DEWISMES, BOUDRINGHIN…) et surtout par la grand-mère maternelle, née à Paris, avec des racines allant vers le Morvan (CHARLOT, à Chissey), l’Oise (Thury-en-Valois), la Marne (JOLICOEUR), la Basse-Normandie (BARBE, à Champ-du-Boult, dans le Calvados), la Haute-Saône (Vezet : LAURENÇOT, VITAL…), le Val-d´Oise (LAGROUX, à Gonesse et GIRARDIERE, à Luzarche, avec un ancêtre orfèvre, qui en 1789, fabrique un cœur enrichi de trophées et accompagné de deux anges) et l’Essonne (RAVAUX, à Draveil), le Dauphiné (AYMOZ, à Séchilienne)…
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conduisant aussi à l’étranger : en Irlande (par un tailleur de cristal de Baccarat), en Norvège, en Pologne, et même via l’Algérie jusqu’à Malte (par la grand-mère paternelle, née Gusman),
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des ancêtres qui mènent souvent dans des régions où ont également des racines d’autres personnalités, avec lesquelles j’aurais bien aimé découvrir un lien de parenté. Ainsi en Bretagne, dans le secteur de Ploermel, tout près des ancêtres des Le Pen, en Moselle, dans les secteurs où ont à la fois des ancêtres Denis Trierweiler, l’ex-mari de Valérie, et Ségolène Royal. Ainsi encore à Vico, en Corse, village d’origine de la famille de Dominique Culioli (la première épouse de Nicolas Sarkozy), dans la Drôme, où Carla Bruni a une partie de ses ancêtres, dans le Dauphiné, là où Nicolas Sarkozy a une partie de ses racines maternelles, et même dans le Pas-de-Calais, où se trouvent les racines paternelles de… François Hollande.
Mais là, les dieux de la généalogie se font tirer l’oreille, avec pourtant des cousinages manifestes entre Julie Gayet et Valérie Trierweiler, par les LAVIER et les DAMBRUN, deux familles de la vallée de l’Ouche, en Côte-d’Or, que les seules archives paroissiales ne permettent pas d’apparenter de façon précise et avérée. Une question à suivre…
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