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Jura : le portail avec l'état civil sera lancé au deuxième trimestre 2017

Aux archives départementales du Jura, c'est le branle-bas de combat : avec la directrice Patricia Guyard, il y a six personnes qui travaillent en grande partie de leur temps sur le lancement du nouveau portail Web, sans compter la photographe et un informaticien du Conseil départemental.

"Je ne veux plus avancer aucune date, ni aucun délai pour la mise en ligne", commente la directrice. "Nous avons un retard d'environ deux ans qui est dû à des retards techniques dont nous ne portons pas la responsabilité. C'est une grosse pression pour le personnel. Je veux juste dire aux usagers que nous travaillons comme des fous et que cela va bientôt se voir". La mise en ligne aura donc bien lieu "au deuxième trimestre 2017", sans plus de précision.

A ce moment-là, les archives du Jura frapperont un grand coup : les registres paroissiaux et d'état civil de toutes les communes dont la première lettre commence par A à D, jusqu'à 1892, soit environ un tiers de l'état civil du Jura (l'autre tiers sera numérisé en 2017), les tables décennales jusqu'en 1932, les dénombrements de population de 1896 à 1911, visibles en ligne et jusqu'à 1936 en salle de lecture, les dispenses de mariage de l'officialité de Saint-Claude de 1743 à 1790, les registres matricules et aussi le cadastre dont les matrices ont été numérisées de 1881 à 1911 et dont les états de sections passent actuellement sous les scanners.

"Il y aura beaucoup de possibilités de recherches, permettant d'élargir la vision des usagers à d'autres fonds, nous aurons des formulaires de recherche pour découvrir des documents supplémentaires à aller voir en salle de lecture, nous aurons des inventaires en ligne", poursuit Patricia Guyard. Sur le plan technique, le portail respectera à la fois les normes archivistiques XML-EAD, mais il offrira aussi la possibilité de consulter les inventaires en PDF. "Je tiens à ce que ce soit un outil très propre et abouti", explique la directrice.

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Info dénichée par Audrey (de Heredis), merci !

 

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