Infos

L’Allier met en ligne ses tables des successions et d'autres tables plus anciennes

ad03-tsa-01.jpg

C’était une nouvelle très attendue : les tables des successions et absences arrivent sur le portail des Archives de l’Allier, ainsi que d’autres tables dont certaines remontent à l’Ancien Régime. Si les premières sont faciles d’accès, les secondes demandent un peu d’expertise pour être trouvées.
Crédits
Capture AD03

À côté des registres paroissiaux et d’état civil, des recensements de population, des registres matricules militaires, des plans du cadastre napoléonien et de quelques titres de la presse ancienne, la rubrique « Autres documents en ligne » du site des Archives départementales de l’Allier accueille dorénavant les tables des successions et absences.

Comme dans tous les départements, ces documents numérisés sont accessibles par bureau, choisissez donc celui qui vous intéresse dans la liste affichée à droite de l’écran. Attention néanmoins, cette liste n’est pas classée par ordre alphabétique, prenez donc soin de l’étudier intégralement pour trouver le bon bureau. Si vous ne connaissez pas le bureau de l’Enregistrement dont dépend la commune où vivaient vos ancêtres, un tableau de correspondance a été concocté par les archivistes bourbonnais. Le portail nous offre aussi une innovation, annoncée comme étant « en test » : la possibilité de trouver la bonne table sans connaître le bureau, simplement en saisissant le nom d’une commune dans le champ situé tout en bas de la colonne de droite. Nous avons essayé cette fonction et elle a bien fonctionné.

À noter que pour le bureau d’Enregistrement de Montluçon, les tables des successions postérieures à 1900 ont été détruites il y a plusieurs années par les services fiscaux. Dans le souci d’aider les chercheurs, une indexation nominative des registres de mutations par décès depuis 1898 a été commencée par les équipes des Archives de l’Allier. Ce travail est mis à jour au fur et à mesure de leur avancement.

ad03-tsa-02.jpg

À côté des tables des successions et absences, on trouve dans l’inventaire de la sous-série 3Q des Archives de l’Allier d’autres tables, parfois antérieures à la Révolution, comme cette table des contrats de mariage du bureau de Bourbon-l’Archambault, qui débute en 1767 et se poursuit jusqu’en 1820.
Crédits
Capture AD03

Mais ce qui fait vraiment la différence avec la plupart des autres départements, c’est que les tables des successions et absences sont également accessibles via l’inventaire de la sous-série 3Q au sein de laquelle elles sont classées. Quand on passe par cet accès, on découvre l’ensemble de l’inventaire, comprenant les documents numérisés comme ceux qui ne le sont pas. Et là, surprise, que trouve-t-on à côté des TSA ? D’autres tables numérisées, parfois antérieures à la Révolution, comme la table des contrats de mariage du bureau de Bourbon-l’Archambault qui commence en 1767. Au total, en plus des 406 tables des successions et absences, on dénombre 138 tables des contrats de mariage, 14 tables des actes des notaires et sous seings privés, une table des décès et une table des baux.

Pour y accéder, nous vous conseillons de commencer par sélectionner « OUI » dans la rubrique « Cote numérisée » pour n’afficher que les références des registres accessibles en ligne. Puis, dans la rubrique « Typologie », sélectionnez le type de table que vous souhaitez afficher. Il ne vous reste plus ensuite qu’à cliquer sur l’icône en forme d’œil qui précède le descriptif du registre, pour ouvrir la visionneuse.

Espérons maintenant que les Archives de l’Allier ne vont pas s’arrêter en si bon chemin et proposeront bientôt en ligne d’autres séries comme les départements voisins, qu’il s’agisse des répertoires des notaires, des archives des hypothèques, des états de section et matrices cadastrales, ou autres…

Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.