La généalogie de Louison Bobet
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Prénommé tout simplement Louis à l’état civil, Louison Bobet, dont on commémore aujourd’hui le centenaire de la naissance, avait vu le jour le 12 mars 1925, à Saint-Méen-le-Grand, tout à l’ouest du département de l’Ille-et-Vilaine. Un département et un secteur où la star du cyclisme des années cinquante n’en avait pas moins toutes ses racines, toutes essentiellement concentrées à l’ouest de Rennes, où son père, boulanger et fils de boucher, était le seul de ses ancêtres à être né.
Tous les autres, en effet, appartenaient au même monde paysan classique. Les paternels comme les maternels, avec un arbre généalogique extrêmement homogène, que l’on pourra explorer dans sa version disponible et assez complète sur Geneastar, version valant à ce jour à soixante-et-un généalogistes de cousiner avec le champion cycliste.
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Homogène et paysan donc, hormis pour ses parents, lui en effet boulanger et elle, à son mariage, cuisinière, qui s’étaient installés à Saint-Méen, pour y tenir leur commerce. Paysans, cultivateurs, journaliers, laboureurs – et « laboureuses » – excepté quelques classiques artisans ((charrons, charpentiers, menuisier, cordonnier… Paysans de tous niveaux, souvent assez aisés, avec au XVIIe siècle de très nombreux sieurs de tels lieux, ainsi avec la lignée des DE SAINT JEAN, sieurs de la Pinelays en Gévézé et auparavant de Sévigné, ancêtres communs aux deux branches, paternelle et maternelle, résultat d’inévitables et lointaines endogamies et de cette étonnante concentration géographique, conduisant :
- côté paternel à Pacé, Mordelles, La Chapelle-des-Fougeretz, Le Rheu, Saint-Onen-La-Chapelle, Bréal-sous-Montfort.. et à Boisgervilly, d’où est originaire la lignée patronymique, que l’on peut remonter jusqu’à Alain BOBET, né vers 1632, et sa femme, Olive DEUSLIN ;
- côté maternel à Gévézé, Vignoc, Bécherel, Sant-Médard-sur-Ille, Mélesse, Montreuil-le-Gast, Saint-Thual, etc…
Une généalogie à 100 % bretonne, même si le patronyme – désignant un bègue ou un trompeur ? – d’évidence polyphylétique, pour être porté par plus de 500 foyers français, a son pic de fréquence dans la Sarthe.
Une concentration géographique représentative à la fois de sa génération et de son milieu, rappelant celles des ancêtres de Poulidor ou d’Anquetil, respectivement en Limousin et en Seine-Maritime, ou de Bernard Hinault, dans les Côtes-d’Armor.
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