La généalogie de Michel Blanc
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La généalogie de Michel Blanc, né à Courbevoie en 1952, offre un parfait exemple des brassages généalogiques régulièrement rencontrés en région parisienne.
Fils de parents modestes, lui déménageur, elle dactylo, tous deux nés à Paris, mais d’origines géographiques très variées, avec :
- du côté paternel, l’Auvergne, par un couple de Cantaliens, monté à Paris comme tant de leurs compatriotes, pour y être cafetiers-marchands de vins ;
- du côté maternel, les grands-parents, horlogers à Puteaux, envoient :
- par l’époux, en Bretagne, à Kerfeunten, ancienne commune de la banlieue de Quimper, qui lui a depuis été rattachée, avec des racines à Locronan, Quéméneven, PLogonnec, Plonevez-Poizay… ainsi qu’à Plomodiern, pour la lignée patronymique BILLON, alias autrefois LE BILLON ;
- par l'épouse, née à Puteaux, à Bordeaux (par son père), et de là à La Réole, Les Esseintes, mais aussi dans les Deux-Sèvres (Saint-Maixent-l’École : BARB(E)REAU), en Vendée (Talmont-Saint-Hilaire : COCHÉ) et dans le Lot-et-Garonne (Meilhan-sur-Garonne : UZUREAU), tout en donnant par sa mère des ancêtres plus anciennement ancrés à Paris. Ancêtres envoyant toutefois pour certains dans les Ardennes (Apremont, où les recherches s’arrêteront vite, du fait de l’état civil sinistré), face à un couple marié à Paris en 1839 (FONNEY/T – GABRIEL), de parents eux-mêmes, pour certains, parisiens (couple GABRIEL/ROHAULT, mariés en 1821), lui enfant trouvé à Auch et elle fille de limonadiers parisiens (ROHAU(L)T/DALE(I)NNE), mariés à Paris en dont les origines restent à creuser…).
Voilà pour le melting-pot. Mais revenons sur les quartiers paternels, auvergnats donc, avec ceux actuellement connus, essentiellement concentrés au nord d’Aurillac et dans le pays de Salers, à Jussac, Reilhac, Saint-Illide, Saint-Cirgues-de-Malbert, Saint-Chamant, Saint-Victor, Saint-Cernin, Saint-Paul-de-Salers, où tous les ancêtres appartenaient au monde rural et paysan traditionnel.
Côté patronymique, l’acte de naissance du sosa 8, enfant naturel de Marianne, donne en fait l’identité du grand-père, Jean BLANC, charpentier, âgé de 50 ans, que l’on trouvera (par l’acte de naissance de sa fille) époux de Marguerite GAILLARD (mariés à Jussac, en 1831 ; elle, fille d’un couple GAILLARD/GUIRLANDE, figurant de l’arbre Geneanet de Gérard Roumieux. On aura ensuite les couples Géraud BLANC/Marianne MARQUET, mariés à Thiézac (Cantal) en 1804, puis Mathieu BLANC/Toinette DELTEIL, mariés à Vic-sur-Cère, en 1774, lui étant un très modeste vacher, puis Antoine BLANC/Gabrielle GARD, mariés avant 1747 et établis à Thiézac, près de Vic-sur-Cère, couple que l’on ne parvient malheureusement pas à dépasser.
Tout cela se retrouve en grande partie sur l’arbre en ligne de l’acteur, proposé sur Geneastar et lui valant à ce jour 27 cousins. Arbre que l’on pourra compléter :
- pour les quartiers LE LAY, par l'arbre d’Aline Rolland ;
- pour les quartiers BENTEJAC, par l'arbre de Dominique Bentéjac ;
- pour les quartiers COCHÉ, par l'arbre de Gérard Barbreau ;
- pour les BERGOL, via l’acte de mariage (Reilhac, 1828) de Pierre BERTRAND avec Catherine (et non pas Marguerite) BERGOL et l’arbre de Jean-Pierre Lours ;
- enfin pour les ADOL, par le mariage BROUSSE/ADOL, célébré en 1815 à Ayrens, et pour les GOUJON (et non pas GOUJON), avec les grands-parents de Jeanne (couple Pierre GONJOU/Anne MEYNIEL, mariés en 1794 à Saint-Illide).
En notant, pour l’anecdote, que l’aïeule n° 55, née à Kerfeunten en 1805, était une « mère Noëlle ».
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