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Léon Bimont, grand invalide

Hommage à mon arrière-grand-père Léon Paul Bimont né en 1880 à Saint-Brice-sous-Forêt (anciennement Seine-et-Oise) pour sa vaillance et son parcours exemplaire.

Il s’engage volontairement en janvier 1899 en tant que simple soldat au 2e régiment de Zouaves. Adjudant au 9e bataillon de chasseurs à pied à Longwy (54) lors de la mobilisation générale du 2 août 14, nommé sous-lieutenant à titre temporaire le 30 août 14, il est blessé grièvement à la tête par balle le 27 octobre 14 à Saint-Hubert (Argonne). Cité à l'ordre de l'Armée le 21 novembre 14, il est décoré de la Légion d'honneur. « A été l'âme de la défense au point le plus critique d'un secteur de défense, soutenant une lutte continuelle à quelques mètres de l'ennemi. Le 27 octobre, en entraînant ses Chasseurs dans un corps à corps à l'intérieur d'une tranchée, a tué personnellement un Officier et un soldat ennemis. Blessé grièvement à la tête est resté à son poste jusqu'à ce que l'ennemi soit refoulé, refusant de se faire panser jusqu'au moment où à moitié évanoui, il a été emporté de force par ses hommes. Officier d'un courage et d'une énergie à toute épreuve »

Il est encore gravement blessé le 9 février 16 à la tête et à la cuisse par Shrapnel et éclat de torpille au bois des Chevaliers (Meuse), cité à l'ordre du bataillon le 20 février 16. Encore blessé le 4 août 16 à Estres, commotion cérébrale par éclatement d'obus.

Nommé lieutenant le 15 septembre 1916, capitaine le 25 septembre 20, il fera partie des troupes d'occupation en Pays Rhénan janvier 22 à juillet 24, puis il sera capitaine de réserve à compter du 25 décembre 24.

Titulaire de nombreuses médailles dont la Légion d’honneur et la Croix de guerre avec étoile de bronze et de vermeil et palme de bronze, cité trois fois. Il a été reconnu grand Invalide de guerre (Mutilé 100%)

Il se retire à Alger où il meurt en 1957.

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