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Les Archives nationales numérisent et indexent des fonds d'intérêt généalogique

C'est l'autre chantier des Archives nationales : d'un côté la construction et la rénovation des bâtiments ; de l'autre la numérisation et la mise en ligne de nouveaux fonds. Et ce dernier chantier porte sur des dizaines de programmes. "Nous travaillons sur beaucoup de fonds d'intérêt généalogique, précisait récemment Bruno Ricard, nouveau directeur des Archives nationales, dans une interview accordée à La Revue française de Généalogie. Les dossiers individuels de la Marine d'Ancien Régime, numérisés et inventoriés nominativement, les lettres de provisions d'office de 1740 à 1793, les 15.000 dossiers de naturalisation des personnes dénaturalisées sous Vichy sont en cours de traitement".

 

Les Archives nationales travaillent aussi avec des bénévoles autour de projets d'indexation collaborative. "Au Minutier central, près de 7.000 inventaires après décès des 16e et 17e siècles ont été répertoriés par le projet Familles parisiennes. D'un autre côté, des actes notariés de 1780 à 1790 sont en cours de relevé dans nos locaux par la France Généalogique", détaille le directeur.

 

Par ailleurs, Geneanet mène un travail collaboratif sur les lettres de provisions d'office qui ont été numérisées. Ce sont celles de 1640 à 1693, soit entre 40 à 50.000 lettres en cours de traitement. "L'autre tranche qui va de 1693 à 1719 n'est pas encore numérisée. L'indexation collaborative se fait donc à partir des originaux, dans les locaux des Archives nationales à Paris. Les bénévoles sont très efficaces et parviennent à travailler sur 5 à 6.000 lettres par an. Sur ce projet, notre département du Moyen Âge et de l'Ancien Régime est preneur de nouveaux volontaires".

 

Les Archives Nationales lancent d'autres appels à contribution pour indexer une sélection de testaments parmi les minutes des notaires parisiens. "Un projet est mené sur les dossiers de naturalisation. Le programme se poursuit et je lance un appel au volontariat. Nous ne sommes jamais assez nombreux ! Pour la base LEONOR, pour les décorés de la Légion d'honneur, il y a un projet de nouvelle interface de consultation, avec un souhait collaboratif".

Photo : Guillaume de Morant / La Revue française de Généalogie

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