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Les "archives pour demain", pas sans les généalogistes !

Dans une lettre ouverte adressée à la ministre de la Culture, la Fédération française de généalogie (FFG) s'étonne qu'une grande consultation sur les archives soit lancée, sans que les généalogistes puisse y participer ! En tous cas, ils ne sont pas invités à faire partie du groupe de travail qui en constitue la pierre angulaire.

En effet, la plateforme lancée le 16 avril dernier à grand renfort de communication par Jean-Louis Debré, président du Conseil supérieur des Archives, intitulée « Archives pour demain » semble réservée aux seuls archivistes, regrette Thierry Chestier, le président de la FFG : "Cette plateforme nous a rapidement déroutés, car nous nous sommes rendu compte que les archivistes préféraient prendre en compte leurs soucis à leur échelon, sans se préoccuper le moins du monde de nous [les généalogistes] principaux usagers qui sommes tout à fait concernés par le devenir des archives que nous avons besoin de consulter quotidiennement".

Sur la plateforme des « Archives pour demain », la Fédération a tenté la semaine dernière de s'intégrer au groupe de travail qui planche sur "Les nouveaux outils de transparence en matière de collecte et d’élimination". Les représentants des généalogistes se sont vus refouler au motif que "ce groupe concerne uniquement les organismes ou personnes chargées d'une mission de service public".

Une explication qui est restée en travers de la gorge de la Fédération française de généalogie, reconnue depuis peu d'utilité publique : "Nous vous rappelons que nous siégeons également au CSA et que nous apportons un éclairage pertinent sur notre vision de l’utilisation des archives et servons à relayer les attentes du monde généalogique", s'insurge Thierry Chestier.

Un repli sur soi incompréhensible pour la FFG : "Cela nous indispose fortement et va en l’encontre de cet objectif ambitieux que vous affichez, bâtir la société du futur au moyen de la connaissance d’aujourd’hui. Il en va de notre équilibre triangulaire et vital entre d’un côté, les Archives, de l’autre les généalogistes amateurs et d’un dernier le monde commercial".

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