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Les Hautes-Pyrénées publient 2.500 planches de cadastre

Le site des archives des Hautes-Pyrénées s'est agrandi de 2.500 plans cadastraux du XIXe siècle. Un an après son ouverture, archivesenligne65 n'accueille toujours pas d'état civil, premier fonds d'intérêt pour les généalogistes (les études préparatoires sont en cours), mais il continue à s'étoffer en suivant la logique de l'histoire des communes.

Ainsi sont mis à disposition des internautes : les plans de masse par culture (An XII – 1806), les plans parcellaires du cadastre napoléonien par commune issus de la collection du service du cadastre réalisés entre 1806 et 1835, un atlas cantonal ainsi que la carte départementale de 1840, réalisés par l’ingénieur Leleu. Les chercheurs d'ancêtres regretteront l'absence sur le Web de la matrice cadastrale, qui en plus des plans, comporte la liste des propriétaires successifs d'un bien foncier. Mais son ancêtre sous l'ancien régime, le terrier communal est en ligne pour 50 communes. La matrice cadastrale reste consultable évidemment en salle de lecture.

A noter, l'apparition de nouveaux répertoires de fonds communaux : Adast, Argelès-Bagnères, Arrodets, Avéran, Barthe (modifié), Chèze, Geu (modifié), Hauban, Hèches, Luquet, Monélon-Magnoac, Rabastens-de-Bigorre (modifié), Séron, Tournay,Vier-Bordes, Viscos. Et toujours accessibles depuis le lancement du site, vous retrouverez : les monographies communales rédigées par les instituteurs en 1887, les cahiers de doléances de la Bigorre, les registres de délibérations des communes et près de 50 terriers communaux, la liste des communes actuelles avec tous les changements de noms ou d'affectation, les notices communales du dictionnaire toponymique des Hautes-Pyrénées et des dessins et estampes.

Par ailleurs, dans le but de mettre en ligne un jour les inventaires, les archives des Hautes-Pyrénées travaillent d'arrache-pied sur les papiers des notaires. Les minutiers sont classés, cotés et pour certains, restaurés. Et la collecte de toutes les minutes de plus de 75 ans est sur le point d'être achevée puisqu'il ne reste de minutes antérieures à 1900 que dans trois études du département (1872 et 1889). Pour l'anecdote, la collecte s'est récemment enrichie d'un ensemble de minutes récupérées… chez un brocanteur. Ainsi, une dizaine de minutiers de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle ont rejoint les collections publiques qu'elles n'auraient jamais dû quitter.

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