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Les racines familiales de Bernard Tapie

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Bernard Tapie et sa femme Dominique a la prèmiere de la pièce de théâtre "Kean" au Théâtre Marigny (Paris) en 1987.
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Giovanni Coruzzi / Bridgeman images

Né dans le 5e arrondissement de Paris, Bernard Tapie était le fils d’un couple de banlieusards de l’actuelle Seine-Saint-Denis, Jean-Baptiste Tapie, ajusteur, et Raymonde Nodot, infirmière, fille d’un épicier de Pantin. Mais son patronyme (porté par plus de 400 foyers français), ainsi que la variante Latapie, trahit immédiatement des origines pyrénéennes, avec un nom de domaine assez classique, désignant une construction aux murs en pisé.

C’était le grand-père de Bernard, qui avait décidé de quitter le monde de ses ancêtres paysans pour devenir cheminot et qui s’était retrouvé avec sa famille entre les deux-guerres, au Blanc-Mesnil, loin du petit village de Niaux, près de Tarascon-sur-Ariège. L’Ariège, où sont concentrées toutes les racines paternelles et où la remontée de la lignée patronymique va conduire un peu plus à l’est, aux environs de Lavelanet, d’abord à Benaix, puis à Villeneuve-d’Olmes, où l’on arrivera jusqu’à un premier Bernard Tapie : un simple brassier, né vers 1715, qui habitait le village de Villeneuve-d’Olmès et que l’on sait fils de Jean Tapie, ou Tapia, né vers 1690, et de Suzanne Soulié.

Villeneuve-d’Olmes, Saint-Paul-de-Jarrat, Fougax-et-Barineuf, Montferrier, Belasta… en Ariège ; Roquefeuil, dans l’Aude voisine... C’est dans ce coin de France, nommé le pays d’Olmes, que les racines sont profondément ancrées, au pied du château de Montségur, en plein pays cathare. Une branche par laquelle les généalogistes ont pu découvrir Bernard Tapie avoir des ancêtres communs avec la chanteuse Marie Laforêt.

Une fois arrivé en banlieue parisienne, les Tapie y avaient connu les classiques brassages généalogiques, qui vont, par sa famille maternelle, donner à Bernard des racines dans pas moins de douze autres départements dont :

  • la Seine-et-Marne (par les Nodot : Limoges-Fourches, Lissy, Ouzouer-le-Vaugis…),
  • l’Allier (La Celle),
  • le Puy-de-Dôme (Virler) par une arrière-grand-mère née à Commentry,
  • la Marne (Ventelay) par les Deligny, originaire de Champagne et venus à Montmartre, où ils s’étaient alliés aux familles propriétaires des moulins de la butte, 
  • la Meuse (Xivray-et-Marvoisin),
  • la Meurthe-et-Moselle (Mandres-aux-Quatre-Tours), avec notamment une lignée Hanus,
  • l’Aisne
  • la Somme (Doingt),
  • tout cela parallèlement à des lignées très anciennement établies dans l’actuelle Seine-Saint-Denis, où les ancêtres labouraient les terres de Bobigny ou de Drancy, d’autres étant vignerons à Romainville.

Dans cette branche aussi, quelques ancêtres méritent une mention, hormis un classique aïeul maçon marchois, qui donnera des ancêtres en Haute-Vienne, mais surtout deux aïeux remarquables :

  • Messire Pierre-Joseph Buchet, officier du duc d’Orléans – le propre frère de Louis XIV – et son père, Adrien Buchet, huissier puis coutelier au Grand Couvert, autrement dit travaillant au Louvre, à la table royale ;
  • Joseph Undregger, arrivé vers 1780 du lointain canton suisse de Glaris (racines à Sargans), où il avait été recruté comme garde suisse, au temps où les rois de France et le Pape se partageaient le monopole des mercenaires suisses. Sergent au régiment des Gardes de Marie-Antoinette, cet ancêtre, que l’on sait surnommé "Carnage", avait compté sans aucun doute au nombre de ceux ayant défendu louis XVI, le 10 août 1792, aux Tuileries, face au peuple parisien insurgé.

Des racines et des ancêtres que l’on trouvera pour partie sur l’arbre généalogique de Bernard Tapie proposé sur Geneastar, que l’on pourra complété par les éléments mis en ligne sur Geneanet par François Rivalain ou encore celui de Beaudoin Seys, pour l’ascendance du couple Tridon/Alasseur.

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