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Les racines familiales de Raphaël Glucksmann

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Raphaël Glucksmann nous offre une généalogie autant intellectuelle qu'internationale...
Crédits
glucksmann2024.eu

Comme remarqué dans notre n° 272, le représentant de Place publique, associé au Parti socialiste, offre la généalogie la plus intellectuelle de celles des huit têtes de listes étudiées. Non seulement avec le philosophe bien connu que fut son père (André Glucksmann 1937-2015), ayant bien sûr une biographie très détaillée sur Wikipédia, mais aussi avec sa grand-mère maternelle (Jeannette Colombel née Prenant, 1919-2016), grande figure du féminisme, résistante et philosophe, bénéficiant d'une fiche sur Wikipédia, ainsi que sur le Maitron. Proche de Jean-Paul Sartre et un temps au cabinet du communiste Maurice Thorez, elle était elle-même fille d’une professeur de philo du lycée Fénelon et petite-fille d’un membre de l’Académie de médecine (mariée à Jacques Villette, puis au résistant communiste Jean Colombel).

Les quartiers paternels juifs ashkénazes, originaires de Tchéquie et – pour les Glucksmann – d’Ukraine, pourront être explorés sur MyHeritage (arbre de Simon Goodman et un autre arbre).

Les quartiers maternels (VILLETTE/PRENANT) surtout concentrés dans le quart nord-est de l’Hexagone (Nord-Pas-de-Calais, dont Leforest, pour la lignée VILLETTE, remontés jusqu’à la 14e génération), Champagne, Lorraine, avec toutefois une incursion en Sarre allemande et par la grand-mère philosophe née SOTO, un couple de Juifs bigarrés : lui, séfarade, natif de Tétouan, au Maroc, et négociant à Buenos-Aires, elle juive d’Alsace (Grussenheim, dans le Haut-Rhin).

Une généalogie que le peut dire autant internationale qu’intellectuelle !

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