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Les registres d’écrous des prisons des Landes sont en ligne

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Les registres d’écrous mis en ligne par les Archives départementales des Landes fournissent des informations sur l’état civil, la profession, le domicile, les dates d’entrée et de sortie de la prison, les effets possédés à l’arrivée, et le motif d’incarcération des détenus.
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Capture AD40

Dax, Mont-de-Marsan et Saint-Sever sont les trois communes des Landes où ont existé des établissements pénitentiaires. Les registres d’écrou, c’est-à-dire ceux qui répertorient les personnes détenues (« écrouées ») dans ces prisons entre 1832 et 1918, viennent d’arriver en ligne sur le portail des Archives départementales. Ils fournissent des informations sur l’état civil, la profession, le domicile, les dates d’entrée et de sortie de la prison, les effets possédés à l’arrivée par les détenus, et le motif de leur incarcération.

La recherche s’effectue par établissement puis par tranche d’années. Vingt registres sont conservés pour Dax, de 1832 à 1918, trente-deux pour Mont-de-Marsan, de 1832 à 1899, et un seul pour Saint-Sever, de 1870 à 1891. Une fois le registre affiché dans la visionneuse, il faut le feuilleter pour retrouver un détenu. Ceux-ci sont classés par numéro de matricule, ce qui correspond à la chronologie des incarcérations.

Le département des Landes n’a jamais possédé de maison centrale. En plus des trois prisons d’arrondissements, existaient des chambres ou maisons de dépôts ou de sûreté dans les chefs-lieux de cantons qui servaient de lieux d’emprisonnement provisoires avant transfert vers d’autres établissements ou définitifs pour les condamnés de simple police. Il pouvait exister également des dépôts de mendicité, comme à Dax.

Les détenus étaient ensuite transférés dans les maisons centrales d’Eysses (Lot-et-Garonne) ou Cadillac (Gironde). Les condamnés aux travaux forcés étaient conduits soit au fort du Hâ (Gironde) pour être joints à la chaîne du Midi pour le bagne de Rochefort, soit à Toulouse pour le bagne de Toulon. Les jeunes détenus étaient transférés dans les maisons d’éducation correctionnelle ou colonies pénitentiaires de Bordeaux, Limoges, La Couronne, Eysses..., soit à la maison d’éducation surveillée d’Aniane (Hérault), soit encore à l’école de préservation de Cadillac.

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La recherche dans les registres d’écrous s’effectue par centre pénitentiaire puis par tranche d’années.
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Les registres d’écrou sont communicables au terme d’un délai de 50 ans mais, conformément aux recommandations de la Cnil, seuls ont été mis en ligne par les Archives départementales des Landes les registres de plus de 100 ans. Pour la période postérieure à 1918, il est nécessaire de se rendre en salle de lecture.

Un inventaire détaille l’ensemble des fonds concernant les établissements pénitentiaires landais conservés aux Archives départementales.

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