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Mise à jour des registres matricules du recrutement à Paris

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Les Archives de Paris viennent d’ajouter 8 500 soldats, omis lors de la campagne initiale de numérisation des registres du recrutement militaire des classes 1887 à 1921.
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Capture AD75

L’actualisation qui vient d’être faite des registres matricules militaires des 5 bureaux parisiens concerne un peu plus de 16 000 nouvelles images et presque 8 500 soldats, omis lors de la campagne de numérisation initiale. Si un conscrit restait introuvable dans vos recherches, c’est le moment de renouveler celles-ci car ces registres, numérisés et indexés dans le cadre des commémorations de la Première Guerre mondiale, concernent les soldats susceptibles d’avoir participé au premier conflit mondial, soit les classes 1887 à 1921. Ils sont désormais accessibles en ligne sur le portail des Archives de Paris et intégrés au Grand Mémorial.

Il n’était pas nécessaire d’être né dans la Capitale pour figurer dans ces registres, il suffisait d’y habiter. Vous pouvez donc y trouver de nombreux ancêtres et collatéraux, nés en région mais domiciliés à Paris à l’âge de 20 ans, année de leur recrutement. Ces registres contiennent par classe (attention à ne pas confondre l’année de naissance et la classe : un homme né en 1904 devenait conscrit dans la classe 1924), par bureau et dans l’ordre numérique croissant des numéros matricules, pour chaque soldat : ses nom, prénom(s), domicile, ainsi que ceux de ses parents, ses date et lieu de naissance, de mariage le cas échéant, son niveau d’instruction et son signalement (taille, couleur des yeux, couleur des cheveux…).

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Les registres matricules militaires précisent de nombreux détails sur les soldats, y compris leurs domiciles successifs jusqu’à 45 ans, ce qui peut s’avérer très précieux en généalogie.
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AD75

En plus de ces précieuses indications, les états signalétiques et des services des soldats retracent les parcours militaires des conscrits, leurs éventuelles condamnations, ainsi que leurs lieux de résidence successifs qui constituent un véritable suivi pour les généalogistes que nous sommes, car un soldat pouvait être rappelé jusqu’à l’âge de 45 ans.

Grâce à cette mise à jour, les collections se complètent et, à l’heure actuelle, cinq livraisons du prestataire de numérisation restent encore à corriger. Il s’agit d’un chantier prioritaire, et les images devraient être accessibles d’ici la fin de l’année. Parallèlement, la numérisation des déclarations de succession du XXe siècle (du 1er au 14e bureau) a commencé fin juin et devrait bientôt arriver à son terme, complétant utilement les tables des décès.

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