Mon Papy Titanic

« Au départ, Papy Titanic, c’était l’histoire d’un vieux monsieur qui déprimait, qui sombrait, comme le Transatlantique. Son entourage l’avait surnommé Titanic. Puis, il revenait tout doucement à la surface, se sentait revivre au contact de son petit-fils », raconte Falzar, le scénariste de cette bande dessinée qui attendrira tous les âges. Finalement, l’histoire a été remodelée, le petit-fils est devenu une petite-fille mais l’appellation Titanic, elle, est restée, tout comme la relation intergénérationnelle entre les personnages.

Car c’est bien là le sujet de cet album qui se découpe en chapitres de quelques pages chacun (et qui peut donc se lire ou être raconté aux enfants par étape) : la complicité entre un enfant et une personne âgée. 

L’histoire démarre quand Rose décide d’aller vivre chez son grand-père pour fuir ses parents qui n’arrêtent pas de se disputer. Mais la vie avec son papy, un vieux monsieur solitaire aux habitudes fantasques et fan du Titanic, n’est pas aussi apaisée que la petite fille l’imaginait. Et, à la fin de l’album, une surprise attend Rose qui a été contrainte de retrouver ses parents pour des vacances au camping…

Mon Papy Titanic est une histoire universelle, qui ponctue certaines réalités tristes (séparation des parents, solitude des personnes âgées…) d’instants de bonheur simples et généreux, où chacun se reconnaîtra.