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Nouvelles mises en ligne de registres matricules à Paris

Aux archives de Paris, la mise en ligne des registres matricules militaires continue. Cette fois-ci, ce sont les classes 1907 à 1909 qui sont désormais accessibles sur le portail Internet. Comme ces fiches sont indexées, notamment par le patronyme, cela permet deux méthodes de recherches qui peuvent être combinées.

La plus simple est évidemment la recherche nominative. Elle permet de retrouver un soldat uniquement par son nom de famille ou en y ajoutant d'autres critères, par exemple son ou ses prénoms. Notez que la saisie est intuitive, si vous tapez le début du nom, cela lance déjà la recherche sur les premières lettres. Sachez aussi que les règles de l'état civil, toujours les mêmes, s'appliquent aux noms à particule : les particules et articles (de, Le, La) sont rejetés après le nom. Par exemple, la famille de Castellane est à rechercher à Castellane de et Le Blanc est à interroger à Blanc Le.

Si cette recherche nominative ne donne pas de résultats, cela peut être interprété de plusieurs manières : le soldat recherché n'a pas été recruté à Paris, ou bien il a été recruté mais à une date non encore numérisée ni publiée en ligne. Ou encore, son nom a été soit mal orthographié, soit mal indexé.

Dans ce cas, la recherche par classe, bureau de recrutement et/ou numéro de matricule est toujours possible. Attention, il ne s'agit pas de la recherche dite classique, par répertoire et une fois muni du numéro de matricule, par feuilletage dans les registres matricules, mais d'une recherche dans une liste alphabétique. Sélectionnez une classe d'âge (l'année des 20 ans des conscrits), un bureau de recrutement (utiliser l'accès cartographique si besoin) ou le numéro de matricule du conscrit si vous le connaissez. Et affichez les résultats.

Autres astuce, le recrutement extérieur : il s'agit des bureaux de recrutement pour les conscrits résidant en dehors de la métropole au moment de l'appel de leur classe, soit Hanoï et Saïgon à partir de 1908, mais également Pondichéry et Saint-Pierre et Miquelon à partir de 1926, Madagascar à partir de 1929, enfin Djibouti, Dakar et Brazzaville à partir de 1936. Souvent, la liste de ces bureaux est confondue avec celle du 1er bureau.

Saurez-vous retrouver la fiche de Maurice Chevalier, parisien dont la gouaille et l'accent "titi" ne furent pas pour rien dans sa carrière ? Un indice : il avait été recruté avec la classe 1908, au 1er bureau et portait le numéro matricule 5084, D4R1 1457...

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