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Quatre nouveaux arbres collaboratifs chez Geneanet

C’est un phénomène connu : après avoir bien travaillé son arbre personnel, on a tous envie d’élargir nos recherches. C’est pour cela que Geneanet propose aux généalogistes de consacrer un peu de temps à des projets collaboratifs. Ces arbres travaillés en commun sont consacrés à des événements historiques, souvent dramatiques.

Le but est de retrouver les personnes concernées, afin de les sortir de l’anonymat. Car souvent, des décennies plus tard, il ne reste que des noms sans signification sur des listes bien souvent incomplètes. Le travail collaboratif consiste à reconstituer, les familles, quelques générations d’ancêtres et d’étoffer le tout en faisant le récit de leur rencontre avec l’histoire, quand cela est possible.

Geneanet propose tout d'abord un important projet de reconstitution, portant sur les bombardements du Havre en 1944. Entre le 5 et le 11 septembre 1944, les alliés ont mené des bombardements aériens sur la ville, en ciblant, surtout le centre-ville. Ils avaient pour but de semer la peur et la confusion au sein de la garnison allemande, plutôt que de détruire la ville. Le bilan fut terrible : plus de 2.000 morts et une ville détruite à 82%. Une liste détaillée, des victimes a déjà été établie, reste à présent à glaner toutes les informations sur chacune d’entre elle, pour reconstituer les familles et les ancêtres.

Autre projet, ferroviaire, celui-ci, la catastrophe d’Ollioules Bandol en 1871. Un train parti de Marseille en direction de Toulon transporte non seulement 500 voyageurs dont de nombreux militaires, mais aussi en queue de convoi, 20.000 kg de poudre. Au lieu-dit La Baou, tout explose. La presse parle de plus de 200 blessés et 80 corps relevés. Les recherches généalogiques tendent à relativiser le nombre de victimes : 67 ont été retrouvées dans les registres, ainsi que 100 blessés. L’état civil, les familles et les généalogies sont à reconstituer.

Un autre arbre concerne le naufrage de l'Athos, nom d’un navire français qui a coulé au large de l’île de Malte en 1917, torpillé par un sous-marin allemand. La catastrophe va faire 750 morts ou disparus. Un arbre généalogique a déjà été établi, mais comme le navire transportait 950 coolies chinois et 850 tirailleurs, les généalogies sont quasi impossible à établir. Tous compléments sont bien sûr bienvenus.

Un autre arbre, consacré à la catastrophe minière du puits Plichon à Montceau-les-Mines en 1958 est quant à lui terminé. Ce coup de grisou du 16 janvier 1958, a tué 20 mineurs et en a blessé 15 autres. D’autres arbres sont en cours de réalisation et tout aide est bien sûr bienvenue. Un appel est lancé aux volontaires par Geneanet. 

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