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Racines et généalogie de la dynastie Seigner

La dynastie des Seigner, que j’évoque dans Le Journal du Dimanche du jour, se compose des actrices Emmanuelle et Mathilde, de leur sœur, la chanteuse Marie-Amélie, de leur tante, Françoise, et du couple fondateur, les comédiens Louis Seigner et Marie Cazaux.

Rien, en effet, ne prédestinait les Seigner à ce destin. Originaires du Dauphiné, avec leur berceau dans le village du Bouchage, aux confins de l’Ain, où l’on peut remonter leur arbre généalogique jusqu’au couple Jean SEIGNER / Anne TROLLIET, marié vers 1660. Successivement paysans, puis meuniers, ils étaient devenus artisans (cordonniers), puis commerçants, les parents de Louis étant épiciers à Saint-Chef (Isère), où il était né en 1903.

Ses origines étaient exclusivement concentrées dans l’Isère, avec les MONIN, CHOMARD, CONTAMIN, AMARET, MATHAN, BERTHIER, BRISSAUD, GUEYTAT, VEYSSILIER… , comme le montrent les arbres mis en ligne sur GeneaNet par Guy Lacondamine, Jean-Michel Nil, Henri-Charles Dahlem. Des arbres où de nombreux patronymes (Desvignes, Contamin, Veyselier…) se retrouvent souvent dans la généalogie de Frédéric Dard, ayant lui aussi de nombreux ancêtres à Saint-Chef, sans que je sois parvenu à identifier des ancêtres communs (mais je suis persuadé qu’en insistant bien, on doit pouvoir y parvenir : qui tentera le pari, en s’appuyant sur la généalogie de Frédéric Dard publiée sur Geneastar.

Mais Emmanuelle Seigner a aussi des ancêtres ailleurs : par sa mère, née PONELLE, au nom typiquement bourguignon (Côte-d’Or / Saône-et-Loire) et par Marie CAZAUX, elle-même à moitié des Pyrénées-Atlantiques (CAZAUX, NARRITSENS, à Meharin, et GOYHENECHE, ELISSONDE, ELGART, à Lantabat) et à moitié du Loiret (Bazoches-les-Gallerandes, Crottes-en-Pithiverais…, avec les MALON, TIZANBOINE, PILTE, PIET… : voir ici l’arbre mis en ligne sur GeneaNet par Christian Proux.

Photo : Emmanuelle Seigner dans La Vénus à fourrure © Mars Distribution

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