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Romain Duris, descendant du fondateur des Archives nationales

Les racines de Romain Duris, fils d’un architecte et d’une coloriste, ne quittent quasiment pas l’hexagone, avec des implantations dans des régions diverses, comme le montre les lignées des quatre grands-parents.

Les DURIS eux-mêmes sont originaires des confins du Limousin, du Berry et du Poitou. Le patronyme est porté par environ 500 foyers français, avec son pic de fréquence dans l’Indre et les départements voisins. L’arrière grand-père, un militaire mort à Douaumont en 1916, était issu d’une famille de maçons du Vanneau-Irleau, dans les Deux-Sèvres (où l’on trouve les SABOURAUD, BOINEAU, COIRIER…).

Cette famille était en fait originaire de Darnac, en Haute-Vienne, où l’oncle de Romain, passionné de généalogie et lecteur de La Revue française de Généalogie, a pu remonter la filiation jusqu’à Louis Duris, qui y avait épousé Michèle Messonnier, en 1749. La famille tire son nom d’un des nombreux hameaux nommés "Le Ris" (le ru, le ruisseau), sans doute celui situé sur la commune voisine de Saint-Léger-Magnazeix.

La branche PELLIER, famille de la grand-mère paternelle, fille d’un colonel de gendarmerie et de la garde républicaine, conduit en Franche-Comté, avec un trisaïeul de l’acteur, gendarme à pied et natif de Rang, dans le Doubs. Par l’épouse de ce colonel, née SAVOURÉ, on part un peu dans tous les sens : Orléans (avec les GUIMONT), la Lorraine (les SCHIVRE, originaires de Basse-Ham, en Moselle, les GEANT et WOIRGARD. Voir à ce sujet l’arbre déposé sur GeneaNet par Erwin Boulanger), avec aussi de vieilles familles parisiennes, comme les SAVOURÉ, descendants en ligne directe d’un Louis Savouré, fondateur d’une institution parisienne connue portant son nom.

Les FIALON, famille du grand-père paternel, envoient de Paris vers Avignon, où l’arrière-grand-père, Marius, était né en 1850, fils d’un doreur sur bois et d’une modiste, comme on peut le voir avec l’arbre généalogique mis en ligne sur GeneaNet par Marie-Edmée Dugourd. Sachant que l’on peut remonter la filiation jusqu’à un Pierre Fialon marié en 1703 avec Gabrielle Pacalon.

Enfin, les LEMONNIER, famille de la grand-mère maternelle, dont le grand-père, fils d’un boulanger de Colombiers, dans l’Orne, était venu à Paris, où il avait épousé Madeleine Jolivet.

Deux branches, cependant, émergent de l’arbre généalogique de l’acteur, en apportant deux ancêtres célèbres :

  • du côté paternel, les Savouré, parisiens, conduisent via les BERGERON, et les DELATTRE, à Armand-Gaston Camus (1740-1804), un avocat en son temps célèbre, qui est surtout connu pour avoir été à l’origine de la fondation, en 1794… des Archives nationales (voir sa biographie sur Wikipedia). Un homme aux origines intéressantes, notamment par sa mère (née de VITRY), avec pour ancêtres des SUSSEVIN et un Étienne de la PORCHIÈRE, maître des garnisons de vins du roi Charles V (voir ascendance détaillé avec l’arbre déposé en ligne sur GeneaNet par Anne-Marie Petitjean-Pesle).

  • du côté maternel, la mère de Madeleine Jolivet, née Elise Roslin, dont la généalogie, qui figure sur Genealogie.com, était l’arrière petite-fille d’Alexander Roslin (1718-1793), un peintre suédois établi à Paris vers 1750, comme portraitiste et auteur de plusieurs portraits officiels des souverains de son époque (voir sa biographie sur Wikipedia).

Photo : © StudioCanal

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