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Quand nos vieux papiers de famille font un clin d'oeil à l'actualité

Mercredi 10 août 2011, la Société générale a perdu jusqu’au quart de sa valeur en Bourse sur des rumeurs, démenties, de difficultés financières. Voilà qui a rappelé à un de nos lecteurs, Erik Gaudibert, une lettre en sa possession et faisant état de semblables rumeurs en … 1914.

"Depuis quelque temps il court sur la Société générale des bruits capables de donner de l’inquiétude si on ne la savait aussi solide", explique l’arrière-grand-mère de notre lecteur dans une lettre datée du 6 juin 1914 et destinée à son fils, alors en Chine.

"Ce krach semble impossible. Il serait le plus formidable qu’on ait jamais vu", écrit-elle.

"Comme quoi… parfois l’histoire se reproduit", commente Erik Gaudibert dans son mail à la rédaction (l’authenticité du document n’a pu être vérifiée).

De fait, l’Europe a connu une crise boursière et bancaire à la veille de la Première Guerre mondiale en en raison de la montée des tensions internationales. Le courrier reproduit ci-contre n’en fait pas état mais note le "rabatage intense des capitaux des paysans par la Société générale, lesquels sont séduits par leur argent leur rapportant plus et sans peine, qu’en achetant des terres."

"Mais ceci n’a qu’un temps (…) et le gros krac (sic) inévitable leur redonnera dans peu d’années le goût de placer leurs économies dans le sol", ajoute la rédactrice bien avisée.

C’était sans savoir la catastrophe qui s’abattrait sur l’Europe deux mois plus tard...

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