Sur TF1, la généalogie mène à Rome

Comme souvent, cela commence par un abandon, celui du grand-père de Marie-Françoise. Curieux de davantage connaître ses origines, qui la mènent de l'autre côté des Alpes, elle et son mari ont sollicité les services de Valerio Diotallevi, généalogiste professionnel spécialisé dans les recherches en Italie. Une enquête de six mois dont le point névralgique va les conduire à Rome. C'est ce parcours que les équipes de "Grands Reportages" ont choisi de suivre.

Dans l'émission diffusée le dimanche 19 mai sur TF1, les téléspectateurs ont ainsi pu découvrir des documents familiers aux généalogistes et des lieux romains peu communs pour retracer la vie d'une famille. Si les parents d'Albert du Andreis, le grand-père de Marie-Françoise, sont bien identifiés dans l'acte de naissance, leur histoire demeure un mystère pour sa petite-fille. Valerio Diotallevi commence par esquisser le portrait du père, Alcepide, grâce aux registres militaires conservés aux Archivo di Stato : étudiant aux Beaux-Arts de Rome, il a embarqué à l'âge de 25 ans à destination du Brésil. Un profil confirmé par la consultation des dossiers des élèves détenus par l'école et la découverte de peintures (des autoportraits ?) signés du même nom.

Pour approfondir l'histoire, le généalogiste a également travaillé la généalogie descendante, afin de retrouver des cousins, susceptibles de lever le voile sur la raison de l'abandon. Cette recherche l'a mené dans le grand cimetière de Verano, sur la sépulture de Giuseppa, soeur de la mère d'Albert, et aux portes de l'une des plus anciennes bijouteries de Rome, détenue par la famille Lefèvre. Même si elle n'a pas eu de réponse à sa question, c'est avec émotion que Marie-Françoise s'est découvert des cousins et a respecté la promesse faite à son grand-père de "retrouver qui il était".