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Un inventaire détaillé sur les officiers du roi

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L’inventaire du registre « États d’officiers des Maisons des rois Louis XIII, Louis XIV et Louis XV, des Maisons des reines, etc. » réalisé par le Centre de recherche du château de Versailles fournit un accès direct aux pages d’un incontournable ouvrage disponible sur Gallica.
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Centre de recherche du château de Versailles

Le département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France conserve un registre intitulé « États d’officiers des Maisons des rois Louis XIII, Louis XIV et Louis XV, des Maisons des reines, etc. » qui couvre la période 1638-1725. Le Centre de recherche du château de Versailles en a dressé un inventaire détaillé permettant d’accéder aux chapitres du manuscrit original numérisé et consultable sur Gallica.

C’est ainsi que les 865 pages de ce gros volume révèlent leurs secrets, sans qu’il soit nécessaire de les feuilleter une à une, grâce à 89 catégories qui ont été détaillées. On y trouve, par exemple :

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Une fois la catégorie qui vous intéresse identifiée, il suffit de feuilleter le registre numérisé mis en ligne sur Gallica pour y trouver éventuellement vos ancêtres.
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Capture Gallica

Pour repérer dans la liste ce qui vous intéresse, vous pouvez passer les lignes en revue ou trouver un mot-clé avec les outils de recherche de votre navigateur. En cliquant ensuite sur le lien proposé, une nouvelle fenêtre s’ouvre qui vous mène directement au folio concerné dans le registre en ligne sur Gallica. Il suffit enfin de le feuilleter pour y trouver éventuellement le nom d’un de vos ancêtres.

Rappelons qu’il existait différents types d’offices et que ceux-ci étaient loin d’être réservés à la noblesse. Le registre fourmille de petites gens, on y trouve des cuisiniers, des porte-manteaux et même des femmes de chambre ou des valets. On ne peut que regretter que ces « États d’officiers » ne soient pas exhaustifs ni ne couvrent une période plus large car ce sont de formidables sources pour nos ancêtres qui exercèrent des fonctions auprès des reines et des rois.

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Tous les offices sont représentés dans ce registre, jusqu’aux plus modestes comme les valets de chambre.
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Commentaires

3 commentaires
  • Portrait de Brigitte SCHOCK

    Jacques Gasnier oui, il y a des descendants, j'ai un ascendant qui figure dans la liste des officiers des écuries du roi, vue 143/427 sur Gallica Etats, rubrique : officiers servant actuellement dans les écuries.... Jean Pelletier ambleur de la petite écurie du roi (écuyer instructeur) en 1668, ce qui correspond à d'autres documents d'état civil précisant qu'il l'a été jusqu'à sa mort en 1669. Ce que je trouve intéressant c'est qu'ayant un autre ascendant contemporain, employé dans une des compagnies des gardes du corps du roi lui soit lié car ce dernier était son beau-père, en fait ces "constellations familiales" comme expliqué par les auteurs de l'inventaire, sont issues de familles de robe ou d'épée, seigneurs propriétaires de la bourgeoisie de province et dont les gages n'étaient parfois que symboliques(75 livres) car honorifiques, ce qui devait bien arranger le Roi. C'est le cas, de Jean Pelletier, auparavant capitaine sur les vaisseaux du roi et auquel Louis XIV avait par lettre patente accordé la noblesse pour services rendus (colonisation des Antilles), non entériné par le bénéficiaire. Le centre de recherche du château de Versailles travaille sur un programme : Réseaux et sociabilité à la cour de France, XVIIe-XVIIIe siècles et là nous y somment, cette famille avait été auparavant au service, dans différents postes, comme maîtres d'hôtel ou femmes de chambre etc...des Orléans en Touraine et Marie de Médicis. Ceci expliquant cela. Tout ces liens ont donc une histoire. Espérant que d'autres descendants d'une quelconque province s'y intéressent. Merci Pierre-Valéry Archassal pour cette information précieuse.
  • Portrait de Jacques Gasnier

    Intéressant. Cela ouvre à de nouvelles recherches : 1 ) Faire le lien avec la série des archives nationales sur les lettres de provision d'office 2 ) On a ici des séries assez homogènes de population, les études ultérieures pourraient essayer de dénombrer leurs descendances et de répondre, en autre, à la question, ont-ils laissés des descendants jusqu'à notre époque ? Pas évident ? On rappelle que l'étude des 3000 familles lancée par la Fédération Française de Généalogie avait montré que l'on descendrait de peu de monde...
    • Portrait de Pierre-Valéry Archassal

      Oui, vous avez raison, l'étude de leur descendance serait intéressante et le croisement avec les lettres de provision tout à fait passionnant. Comme une indexation de celles-ci est en cours, il sera peut-être bientôt plus facile de les exploiter. Quant à l'enquête TRA des 3000 familles, elle n'est pas due à la FFG mais au Professeur Jacques Dupâquier et ses équipes de l'EHESS qui l'ont initiée en 1981 ;-)

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