Une nouvelle ressource en ligne pour la généalogie parisienne

L’incendie de l’Hôtel de Ville et de ses annexes, lors de la Commune de Paris en mai 1871, fit partir en fumée les documents qui y étaient conservés et notamment les registres paroissiaux remontant au XVI^e siècle, et ceux de l’état civil antérieur à 1860. La deuxième collection de ces registres, conservée au Palais de Justice de Paris fut également détruite dans l’incendie de celui-ci. Les généalogistes qui cherchent leurs ancêtres dans la Capitale avant 1860 ont donc appris à utiliser d’autres sources que l’état civil pour tenter de remonter dans leur arbre.

Parmi ces sources alternatives, il y a bien sûr les tables des décès et des successions, mises en ligne depuis fin 2021 sur le site des Archives de Paris. Dans son vaste programme d’indexation de toutes les tables de successions et absences de France mises en ligne, Filae vient de publier le relevé des 265 088 images qui concernent tous les décès parisiens de plus d’un siècle, de 1791 à 1899, soit pas moins de 4 324 034 individus concernés, défunts et conjoints.

C’est donc une nouvelle facilité considérable pour les recherches, qui s’ajoute aux autres ressources en ligne mises à disposition des généalogistes dont les ancêtres sont parisiens :

• Les actes d’état civil reconstitués (à peine un tiers des 8 millions estimés, disparus en fumée), en ligne sur le portail des Archives de Paris et également indexés par Filae ;
• Le fichier dit Andriveau qui reprend, sans filiation malheureusement, de nombreux mariages anciens célébrés à Paris, également indexé par Filae ;
• La collection Mayet indexant environ 600 000 mariages issus du dépouillement des registres de catholicité des paroisses parisiennes de 1792 à 1860 ;
• Le fichier des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse Saint-Eustache ;
• Les minutes des commissaires au Châtelet, numérisées et en cours d’indexation collaborative sur Geneanet ;
• L’indexation progressive des répertoires de notaires sur Geneanet qui permet de retrouver ensuite des actes au Minutier central des Archives nationales ;
• Le fichier Laborde des artisans parisiens ;
• Les relevés concernant les artisans de l’ameublement et leurs fournisseurs par l’association Eclatdebois ;
• Et, bien sûr, les travaux du projet « Familles parisiennes ».