Magazine

n°34
Numéro spécial

Archives hospitalières et funéraires
Au sommaire :
  • Les registres de population des hôpitaux
  • Les archives hospitalières aux Archives départementales et municipales
  • Les Archives de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)
  • Les archives funéraires
  • Les personnels des hôpitaux
  • Les documents administratifs des hôpitaux
  • Les archives médicales hospitalières des armées
  • Les archives des Invalides
  • Sur la trace des patients tuberculeux
  • Assistance et bienfaisance
  • Des malades mentionnés dans la littérature médicale
  • Des sources insolites sur la santé
  • Les épidémies
  • Mener des recherches sur une concession
  • Inhumations à Paris : cimetières et pompes funèbres
  • Retrouver la cause du décès
  • Les morts violentes
  • Hospitalisation et décès des marins

Les Archives hospitalières et funéraires méritent pleinement votre attention car elles enrichissent la ligne de vie de vos aïeux, avec la mention d’évènements heureux (les naissances), anodins (des maladies bénignes) mais plus souvent malheureux, dont la mémoire familiale a rarement fait écho. Elles livrent aussi des informations qui dépassent largement ce cadre personnel puisqu’elles peuvent fournir des précisions sur un événement vécu par un ancêtre ou combler les lacunes et silences d’autres documents.

Guide coordonné par Laurence Abensur-Hazan, avec les contributions de Pierre-Valéry Archassal, Christian Duic, Sandrine Heiser, Jérôme Malhache, Tony Neulat et Myriam Provence.

Numéro disponible sur l'application Android pour tablette et smartphone ou sur l'application iOS pour iPad et iPhone.

Numéro spécial disponible chez votre marchand de journaux à partir du jeudi 23 janvier 2025.

Dossiers de ce numéro

Méthodes & Ressources

Si les actes d’état civil sont peu bavards sur les causes de la mort de nos ancêtres, d’autres documents d’archives se révèlent plus pertinents pour répondre à notre curiosité.
Alors que la tendance est plutôt à installer les cimetières en périphérie des villes, Paris a conservé la plupart de ses nécropoles en plein centre. Ces lieux de mémoire sont une source précieuse d'information pour les généalogistes. L'accès à leurs archives s'est bien simplifié.
La fragmentation des dispositions funéraires regroupées au sein de plusieurs codes rend difficile la recherche d'informations. Prenons l'exemple d'un particulier qui souhaiterait réaliser des travaux sur un monument construit sur une concession funéraire et qui ne possède pas d'acte de concession.
Question récurrente en généalogie, qui en dépasse le cadre strict : de quoi sont morts mes ancêtres ? Les archives sont hélas souvent silencieuses sur ce sujet. Il est néanmoins possible parfois de trouver la réponse…
Découvrir qu’un ancêtre ou un collatéral est décédé d’une mort violente ne laisse jamais indifférent : même si ce décès remonte à plusieurs siècles, on a forcément envie d’en savoir plus sur les circonstances dans lesquelles il s’est produit. Bien souvent, les archives sont là pour nous éclairer.
Si un ancêtre n’a pas été hospitalisé ou si les archives sont défaillantes sur le sujet, il peut sembler impossible de savoir s’il était en bonne santé ou atteint d’une maladie, chronique ou d’apparition soudaine. Il existe pourtant de multiples moyens d’en apprendre un peu plus…
Touchant petits et grands, les épidémies les ont parfois conduits à l’hôpital ou les ont contraints à recevoir des soins chez eux et parfois à y mourir. Les archives en témoignent.
Avant d’être uniquement dédiés aux soins, les hôpitaux avaient pour vocation d’accueillir celles et ceux qui en avaient besoin, qu’ils soient ou non malades. Cette tradition qui en a longtemps fait des lieux de bienfaisance se reflète dans les archives que ces établissements ont laissées.
Les documents qui concernent l’administration des établissements de santé contiennent eux aussi des informations nominatives sur les patients qui y ont été admis. Raison suffisante pour aller les explorer, même sans certitude d’y trouver ce que l’on cherche…
Chaque dépôt d’Archives départementales et parfois municipales, est susceptible de détenir les documents provenant des structures hospitalières ressortant de sa compétence territoriale dès lors, bien sûr, qu’ils y ont été déposés. Voici quelques repères pour y mener vos recherches.
Les archives hospitalières ne concernent pas que les patients qui ont séjourné dans des établissements de santé. Elles abondent aussi en documents et informations au sujet des personnels qui y ont travaillé. La diversité de leurs fonctions est bien plus importante qu’on ne le pense…
Un jour ou l'autre, votre ancêtre a sûrement franchi le seuil de l’hôpital, pour une heureuse naissance, une maladie bénigne ou plus grave. Les hôpitaux en ont forcément gardé une trace qu’il nous est souvent possible aujourd’hui de retrouver grâce aux nombreux registres qui nous sont parvenus.
Le recours à des sources en apparence improbables pour en apprendre davantage sur leurs ancêtres est un plaisir que connaissent les généalogistes. La santé compte ainsi au nombre des sujets sur lesquels des sources insolites et peu exploitées sont pourtant à notre portée.
Le SAMHA collecte, classe et conserve les dossiers médicaux de plus de cinq ans des patients militaires et civils accueillis dans les hôpitaux et les formations sanitaires militaires. Remontant pour les plus anciennes au XIXe siècle, ces archives représentent une source précieuse en généalogie.
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Les registres d’inhumations ou de concessions funéraires sont des sources de premier plan pour retrouver une sépulture ou un décès, mais aussi pour mener des recherches généalogiques contemporaines.
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Si les archives hospitalières nous renseignent bien sur la façon dont nos ancêtres étaient soignés, elles restent encore peu exploitées en histoire familiale. Paris a la chance de posséder un service spécialement dédié aux archives de ses hôpitaux réunis au sein de l’AP-HP.
La tuberculose fit des ravages dans la population française jusqu’à une époque récente. À partir de la fin du XIXe siècle seulement, les malades furent de plus en plus accueillis dans des établissements de soins dédiés. Les documents qu’ils ont générés sont aujourd'hui intégrés aux archives.
Pour retrouver la trace de marins hospitalisés ou décédés, il vous faudra consulter une variété de documents, pour certains communs à chacun et pour d’autres spécifiques au profil recherché, et visiter différents lieux de conservation ou sites internet.
Fonds exceptionnel à découvrir au Service historique de la Défense, les archives des Invalides recensent plus de 100 000 militaires de 1670 à 1796. Une population qui, autrement, resterait dans l’ombre pour le généalogiste.

Actualités de ce numéro

GénéalogieMédicale.com est le site d’une entreprise commerciale mais qui propose des ressources gratuites parmi lesquelles se trouve une carte des archives médicales numérisées disponibles en ligne.