Métiers de nos ancêtres

Juge-garde des monnaies

Ils conservaient les métaux confiés et des pièces qui venaient d’être fabriquées dans un local appelé la « chambre de délivrance ». Ces juges-gardes contrôlaient l’ensemble de la production. Ils étaient les garants de la qualité des pièces fabriquées et fournissaient aux contrôleurs les échantillons, les « deniers de boîtes », conservés pour estimer la production. Le juge-garde était assisté du contre-garde chargé de l’inventaire des métaux arrivés à l’atelier. Il dressait le nom et l’adresse de ceux qui les apportaient et le prix à payer en échange. La matière première délivrée était ensuite enfermée dans le « coffre royal » dont seuls le juge-garde et le contre-garde possédaient la clé. Puis, un commis de régie comptabilisait les matières d’or et d’argent mises en fonte. Son activité se passait essentiellement dans l’antre de la fonderie. A la sortie des pièces du laminoir, il tenait à nouveau un inventaire : celui du poids des lames confiées aux ajusteurs. Petit rappel sur la technique ancestrale de la frappe au marteau, en usage jusqu’à la Renaissance. Elle demandait un outillage rudimentaire : un billot, un marteau et les coins monétaires. De ce fait, les monnayeurs pouvaient exercer de façon itinérante et suivre les troupes et les souverains dans leurs déplacements.

Mots-clés
Or, Argent, Monnaie, Banque

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