Marchand-mercier
Les marchands-merciers furent autorisés à vendre des épices dès 1560. A Auray, en Bretagne, l’unique corporation des «marchands-merciers, quincailliers, droguiers et épiciers » était regroupée sous le même blason « d’azur à deux aunes d’argent marquées de gueules, accompagnées en chef d’un clou de girofle, aux flancs de deux couteaux adossés, et en pointe un pain de sucre, le tout en argent ».
D’après les définitions du 18e siècle, le marchand-mercier vendait « toutes les belles estoffes de soye, d’or & d’argent, et quelque marchandise que ce soit tant du Royaume, que des pays estrangers, comme estoffes, cuirs, fourrures, tapisseries, passements, soyes, jouailleries, drogueries, métaux, armes, quincaillerie, dinanderie, coutellerie, et tous ouvrages de forge et de fonte ».
Cette corporation, par la diversité de ses marchandises, n’est pas sans rappeler les épiciers, les quincaillers et les marchands d'étoffes tels qu’ils apparaissent à notre époque. Comme eux, les marchands-merciers ne devaient faire aucun ouvrage à la main, si ce n’est pour enjoliver les produits.