Cette profession exigeait un capital d’origine pour acheter le matériel (les balanciers), payer les salariés et avancer l’achat du métal. Les tout premiers lieux de frappe se situaient à proximité de la résidence du souverain.
A compter du 13e siècle, compte tenu des valeurs en jeu, les ateliers monétaires étaient extrêmement contrôlés. Cette fonction était hautement respectée car la « Chambre des Monnaies » désignait les maîtres d’ateliers.
Au 19e siècle, certains épiciers se spécialisent dans la vente de drogues industrielles. A cette époque, ils ont le monopole de la couleur (teintures et pigments), on les appelle d’ailleurs parfois « marchands de couleurs ».
Les charlatans portaient aussi le surnom de « marchands d’orviétan », la vente de panacées dont le célèbre orviétan, succédané le plus connu de la thériaque (remède complexe) préparé à Orviéto, en Italie, et qu’on trouvait surtout à Paris.