Le notaire se trouvait au centre de toutes les affaires, qu’il s’agisse des échanges commerciaux ou des affaires familiales. Prêts d’argent, baux, apprentissages, contrats de mariage, testaments... tout passait par lui.
Nommé par l’évêque ou l’archevêque, le notaire apostolique est plus particulièrement chargé d’enregistrer les actes concernant les matières spirituelles et ecclésiastiques, et les « bénéfices », les biens destinés à financer un office ecclésiastique (cure, vicariat, évêché, chapellenie, etc.).
Au milieu du Moyen Âge, le seigneur dispose de tribunaux et parfois de notaires. A son droit de commander et de juger s’ajoute parfois celui de recueillir les actes publics, autre fonction de leurs notaires. Pour les seigneurs, il s’agit d’un droit ancien, que d’aucuns font remonter à Charlemagne.