Au 19e siècle, certains épiciers se spécialisent dans la vente de drogues industrielles. A cette époque, ils ont le monopole de la couleur (teintures et pigments), on les appelle d’ailleurs parfois « marchands de couleurs ».
Les charlatans portaient aussi le surnom de « marchands d’orviétan », la vente de panacées dont le célèbre orviétan, succédané le plus connu de la thériaque (remède complexe) préparé à Orviéto, en Italie, et qu’on trouvait surtout à Paris.
Le marchand-mercier vendait toutes les belles étoffes de soie, d’or et d’argent, et quelque marchandise comme cuirs, fourrures, tapisseries, passements, soies, joailleries, drogueries, métaux, armes, quincaillerie, dinanderie, coutellerie, et tous ouvrages de forge et de fonte.
A chaque nouvelle frappe, l’artisan attendait que la médaille refroidisse et s’assure qu’elle était bien calée dans la matrice grâce à un système de heurtoir. Entre deux frappes, l’artisan devait « rengréner », c’est-à-dire faire recuire la pièce.