Dans le processus de fabrication des monnaies, c’est aux gardes, ou juges-gardes, qu’incombait à la fois la responsabilité des métaux confiés et des pièces qui venaient d’être fabriquées. Le juge-garde était assisté du contre-garde chargé de l’inventaire des métaux arrivés à l’atelier.
Au 13e siècle, on accorda à quelques« Lombards », marchands et citoyens d’Asti en Lombardie, le droit de demeurer pour une durée de 15 ans, et de pouvoir vendre, acheter, changer, marchander, prêter leur argent, de toutes les manières qu’ils trouveront le plus convenable.
Cette profession exigeait un capital d’origine pour acheter le matériel (les balanciers), payer les salariés et avancer l’achat du métal. Les tout premiers lieux de frappe se situaient à proximité de la résidence du souverain.
A compter du 13e siècle, compte tenu des valeurs en jeu, les ateliers monétaires étaient extrêmement contrôlés. Cette fonction était hautement respectée car la « Chambre des Monnaies » désignait les maîtres d’ateliers.