Aicard
Pour expliquer l’origine de ces patronymes, remontons quinze siècles en arrière à la veille de la chute de l’Empire romain. À cette époque, les chefs de guerre germains portaient des surnoms dont le sens s’est perdu au fil du temps. C’était le cas de Aig-hard (composé de aig, « épée » et hard, « dur », « fort »). La christianisation aidant, ce surnom est devenu nom de baptême sous la forme Aigardus, puis s’est fixé comme nom de famille héréditaire à partir du XVe siècle. Différents patronymes contemporains : Aicard, 15 foyers en France et Aycard, 50 foyers en France, Var, Bouches-du-Rhône… Formes d’origine italienne de même étymologie : Aicardi, 150 foyers en France, Alpes-Maritimes ; Accardi, 40 foyers en France, Bouches-du-Rhône ; Accardo, 90 foyers en France, également présent dans les Bouches-du-Rhône. L’histoire a retenu le nom de Jean Aicard, poète provençal (1848-1921) : un des fondateurs du « Félibrige » qui avait pour vocation de maintenir et préserver la langue d’Oc.